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Togo/Débats politiques: «Techniquement et juridiquement, il est possible de ramener la Constitution de 1992. Réaliser ceci politiquement est autre chose», Me Gally
Publié le lundi 19 mars 2018  |  aLome.com


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Ouverture du dialogue intertogolais 2018: présence de diverses personnalités pour une sortie de crise
Lomé, le 19 février 2018. Coupole de l`hôtel du 02 FEVRIER. Ouverture du 27e dialogue intertogolais 2018: présence de diverses personnalités pour une sortie de crise, en présence du facilitateur Nana Akufo-Addo. Délégation du NID et ancien ministre Djovi Gally (d)


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Invité de l’émission-débat de ce 18 mars 2018 sur «Nana Fm», Me Djovi Gally a livré sa part de lecture des débats passionnés en cours dans le microcosme politique togolais.


«Techniquement et juridiquement, il est possible de ramener la Constitution de 1992. Réaliser ceci politiquement est autre chose ! Il faut arrêter de tromper le peuple en lui opposant une impossibilité sur cette question du retour de ce texte fondamental exigé par la Coalition des 14 partis d’opposition», a défendu et tranché Me Djovi Gally. Ancien ministre (au moins à deux reprises), il se présente «comme l’un des principaux architectes du texte fondamental originel du Togo de 1992». «En une demi-journée, je suis à même de vous formuler une proposition de texte sur le sujet», a-t-il ironisé.

«Il y a trop de vices dans le fonctionnement des institutions issues de la Constitution de 1992 ; cela est grave est inimaginable. C’est le cas de la Cour constitutionnelle qui a cautionné et avalisé le coup d’Etat du 05 février 2005 (…) C’est aussi le cas de la Haute autorité de lutte contre la corruption qui considère que le Togo a fait des progrès en matière de lutte contre la prévarication (…) Idem pour le président de la CNDH qui estime que la torture est une parenthèse», s’est étonné l’avocat de profession.

«Il appartient plus au gouvernement en place de lâcher du lest dans l’actuel bras de fer entre parti au pouvoir et opposition». «Ceux qui tiennent des argumentations soutenant que la Constitution de 1992 a été forgée par une majorité de Togolais du Sud contre ceux du Nord, ainsi que ceux qui clament que la délégation d’UNIR au dialogue en cours est dominée par des Togolais du Nord sont tous en déphasage avec la réalité ! Après 58 ans d’indépendance, nous devons mûrir. Nous devons grandir et nous considérer comme citoyens d’un même pays», a encore dénoncé ce défenseur des droits humains et observateur de plusieurs élections en Afrique. «Notre pays va mal, et il urge de redresser la barre de sa gouvernance», a-t-il poursuivi.


«Si le dialogue actuel échoue, nous allons rentrer dans un nouveau cycle de bras de fer. Il faut au terme de ces discussions, arracher de solides garanties de la mise en œuvre du consensus qui sera issu de ces pourparlers (…) Il faut en urgence procéder à la formation d’un nouveau Gouvernement ou remanier les 4/5 de ses membres actuels», propose-t-il.

«Nos valeurs communes sont en décrépitude avancée, et il va nous falloir au moins 40 ans pour nous remettre sur la bonne voie. Il urge de le faire. La balle est dans le camp de Faure Gnassingbé. Il doit écouter son for intérieur et prendre une décision personnelle ferme sur son avenir politique et celui de son pays», a conclu Me Gally.

E. G.



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Publié le: 18/3/2018  | 


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