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’Il faut une nécessaire évolution des mentalités’
Publié le mardi 20 mars 2018  |  republicoftogo


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Foule monstre à une manifestation de plusieurs partis d`opposition du Togo pour dénoncer la gouvernance sous Faure GNASSINGBE
Lomé, le 06 septembre 2017. Principales artères de la capitale togolaise. Une large coalition de l`opposition togolaise bat le pavé dans la capitale comme dans plusieurs autres villes du pays pour exiger le "retour à la Constitution de 1992, le vote de la diaspora et l’élargissement des opposants condamnés après les violences des 19 et 20 août 2017 ayant émaillé une manifestation du parti PNP (Parti national panafricain)". Une foule monstre participe à cette mobilisation. Yaovi Agboyibo du CAR.


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Le dialogue inter-togolais pourrait reprendre la semaine prochaine. Deux séances ont déjà eu lieu sans avancées notables. Les pays occidentaux, via leurs ambassades à Lomé, en encouragé le pouvoir et l’opposition à reprendre les pourparlers.

Madji Yawovi Agboyibor, le président du CAR (cComité d’action pour le renouveau), membre de la coalition de l’opposition, veut rester optimiste quant à l’issue des discussions.

Voici son point de vue

Il y a de l’espoir. La solution est là, mais c’est la voie pour y accéder qui pose problème.

Le dialogue est la voie incontournable pour régler les conflits politiques et socioéconomiques du pays. Mais pour qu’il en soit ainsi, encore faut-il promouvoir au sein des populations un état d’esprit propice au couplage des pressions avec le dialogue.

En 1987, le Togo a amorcé une évolution en ce sens avec la création de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) qui avait servi de médiateur entre les administrés et les gouvernants. Cela a permis, avec le relais du front des associations pour le renouveau (FAR) de résoudre bon nombre de problèmes avec l’enthousiasme et le soutien des populations.

Malheureusement, il s’est trouvé qu’avec le tournant pris par le mouvement démocratique à la conférence nationale souveraine, le mode de règlement des conflits sociopolitiques par le dialogue et la recherche du consensus a été éclipsé par la propension à privilégier la loi du plus fort.

Le plus fort s’est permis depuis lors d’opprimer les populations et de s’approprier les ressources du pays aussi longtemps qu’il aura réussi à maintenir le rapport de force en sa faveur.

C’est ainsi que, au fil des années, le dialogue a été graduellement dévalorisé et l’on se plait à en convaincre en citant le nombre de dialogues que le pays a connus depuis le début du processus démocratique, sans se soucier de ceux de ces dialogues qui ont débouché sur de sérieux acquis démocratiques reconnus.

L’avènement du changement démocratique et de l’alternance est au prix d’une nécessaire évolution de mentalité.

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