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Le dialogue togolais, deux approches qui s’opposent
Publié le dimanche 25 mars 2018  |  RFI


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
1ère marche en 2018 de la Coalition des 14: elle a servi à rendre hommage au feu Président Sylvanus Olympio
Lomé, le 13 janvier 2018. 1ère marche en 2018 de la Coalition des 14: elle a servi à rendre hommage au feu Président Sylvanus Olympio. Ce fut également l`occasion pour différents leaders de l`opposition d`encourager les militants et sympathisants de l`opposition à croire aux vertus de la lutte pacifique. Brigitte Adjamagbo-Johnson


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Le dialogue togolais a été de nouveau suspendu à Lomé vendredi 25 mars, après une journée de discussion entre pouvoir et opposition. Les deux parties ne sont pas parvenues à un accord sur le retour à la constitution de 1992 avec pour conséquence de refuser un quatrième mandat à Faure Gnassingbé.
La coordinatrice de la coalition des 14 partis de l'opposition reconnaît d'entrée qu'il y a eu du positif à cette session de dialogue. Le positif, c'est que la coalition a obtenu du gouvernement que la préparation unilatérale du processus électoral soit suspendue.

Après les échanges bilatéraux, on revient en plénière et la question du retour à la Constitution de 1992 est posée sur la table. « Nous pouvons accepter en lieu et place d'un retour intégral que les dispositions essentielles qui relèvent de l'essence de la Constitution soit réintégrées dans la Constitution. Et nous avons dit, en ce qui concerne la limitation des mandats, ce sera pour nous inacceptable d'ôter la formule, en aucun cas », dit Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson.

«Nous sommes face à une divergence d'approche et de vision, relève Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique. Nous sommes ouverts au dialogue et à promouvoir une révision ou une modification de la Constitution actuelle dans le sens de l'amélioration et du renforcement de la démocratie et de l'Etat de droit. Nous refusons de nous enfermer dans des débats dogmatiques, ajoute le ministre qui parle au nom du pouvoir. Il revient, conclut-il, à chaque parti ou regroupement de partis politiques de se choisir leur candidat aux scrutins à venir dans le respect des lois en vigueur.
... suite de l'article sur RFI




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