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La presse allemande peu enthousiaste après l’accord de libre-échange
Publié le lundi 26 mars 2018  |  DW AFRIQUE




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Cette semaine la presse allemande revient sur l'accord de Kigali quant à la zone de libre-échange continentale (ZLEC). Direction aussi l'Espagne avec les ressortissants africains, et le Mali, pour parler musique.


Cette revue de presse de le semaine écoulée débute d'abord par une nouvelle qui peut paraître anecdotique, mais ne l'est peut-être pas complètement. Une image, imprimée en gros sur plusieurs Unes cette semaine. Celle de Sudan. Sudan c'est le dernier rhinocéros blanc mâle, mort cette semaine à 45 ans au Kenya. Un animal, mais avec un nom et dont on raconte la mort comme celle d'un humain. "Il respirait mal à la fin", écrit DPA, l'agence de presse allemande dont l'article est repris partout.

Si les journaux s'intéressent tant à l'animal, c'est parce c'est encore une extinction d'espèce causée par l'homme. "La disparition du rhinocéros blanc est due au trafic de la poudre qu'on retire de son corps, aux conflits en RDC, au Soudan ou en Centrafrique", expliquent les journaux. "Un signal pour l'homme et la nature", concluent-ils.


Zone de libre-échange : encore des barrières

Moins étonnant comme sujet, en tous cas plus commun, l'économie en Afrique avec le continent qui veut mettre en place "la plus grande zone de libre-échange au monde", raconte la Neue Zürcher Zeitung.

"Les 44 pays signataires ont, tous cumulés, un PIB de 2.500 milliards de Francs, soit autant que la France", explique le journal. "C'est peu mais finalement il y a un réel potentiel avec cet accord, surtout pour l'industrie", écrit le journaliste. Mais il met en garde contre toutes les barrières qu'il faudra encore dépasser : le continent manque d'infrastructures de transport, seuls 27 pays ont signé la liberté de circulation entre états pour les citoyens, et beaucoup sont très dépendants des taxes douanières encore, plus que des impôts. "L'enthousiasme pourrait ainsi vite retomber", conclut-il.

Les migrants africains de Madrid

Dans la presse encore cette semaine, les suites de ce fait divers tragique à Madrid en Espagne à la veille du week-end dernier. Un vendeur sénégalais est mort dans la rue, d'une crise cardiaque selon la police, des suites d'une course poursuite avec la police, affirment d'autres.

La Süddeutsche Zeitung saisit l'occasion pour revenir sur "ces milliers de Sénégalais, Togolais, Gambiens, Camerounais ou encore Maliens" qui vivent à Madrid, surnommés les "Subsaharianos" sur place. "Beaucoup vivent de la vente dans la rue aux touristes de produits contrefaits de Chine", raconte le journaliste.

"Beaucoup ne peuvent pas avoir le statut de réfugiés, mais rares sont ceux qui sont renvoyés". Sur place on les compare aux travailleurs espagnols en Allemagne des années 60. Tous faisaient un dur labeur, mal payé et faisaient croire à leur famille que tout était merveilleux. "Les jeunes Africains postent maintenant des photos sur Facebook pour faire croire que leur vie est belle et ne pas inquiéter leur famille", se désole une responsable associatif.

La Süddeutsche Zeitung saisit l'occasion pour revenir sur "ces milliers de Sénégalais, Togolais, Gambiens, Camerounais ou encore Maliens" qui vivent à Madrid, surnommés les "Subsaharianos" sur place. "Beaucoup vivent de la vente dans la rue aux touristes de produits contrefaits de Chine", raconte le journaliste. "Beaucoup ne peuvent pas avoir le statut de réfugiés, mais rares sont ceux qui sont renvoyés".

Sur place on les compare aux travailleurs espagnols en Allemagne des années 60. Tous faisaient un dur labeur, mal payé et faisaient croire à leur famille que tout était merveilleux. "Les jeunes Africains postent maintenant des photos sur Facebook pour faire croire que leur vie est belle et ne pas inquiéter leur famille", se désole une reponsable associatif.


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