Entre responsabilité et vie personnelle : le calvaire des parents solitaires

Société

Publié le lundi 26 mars 2018 | Togo Top Infos

© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
L`ONG APEL-Afrique au secours de couches défavorisées
Lomé, le 26 mars 2016. Remise d`attestations à 24 jeunes formés dans le domaine de l`assistanat et du secrétariat bureautique par l`ONG APEL-Afrique (Action pour la promotion de l`éducation libre en Afrique). La même ONG a aussi offert à 35 enfants orphelins des vivres et non-vivres pour leur permettre de fêter Pâques 2016.

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

La ministre Nakpa POLO fait l`amer constat de la faible représentativité des femmes en politique au Togo

- 29/1/2018

Dans le dossier

Justice & Droits de l`Homme 2018

De nos jours, le mariage a perdu son sens et sa valeur dans nos sociétés. Un homme et une femme peuvent se séparer aussi rapidement qu’ils se sont mis en couple. Une fois que la question de la garde des enfants est réglée, l’un des parents se retrouve à assumer la responsabilité de deux personnes. Gestion du quotidien, éducation et épanouissement des enfants, vie sentimentale : autant de dimensions qui alourdissent la croix d’un parent solitaire.

La notion de famille monoparentale prend en compte le cas des personnes veuves, divorcées ou séparées. Elles sont donc contraintes d’assumer seules la charge d’un ou de plusieurs enfants. Elever un enfant n’est pas tâche facile. Souvent cette lourde responsabilité a un impact négatif sur la vie personnelle et intime du parent solitaire. Entre enfants, carrière, ex-époux (se) et charges domestiques, le parent solitaire ne se retrouve plus, sa vie sentimentale est donc reléguée au second plan.

Quand c’est l’homme qui obtient la garde des enfants, il est beaucoup plus facile pour lui de les confier à une tierce personne (proche parent, domestique, voisins) et de « vivre sa vie ». Cependant, la vie privée des mères solitaires constitue une donnée bien particulière qu’il faudra gérer avec toute une diplomatie. Il faudra être fidèle à son rôle maternel et en même temps de laisser s’exprimer sa féminité, sans toutefois considérer l’enfant comme une entrave ou un rempart contre la solitude.

Refaire sa vie doit être pour un parent solitaire une décision mûrement réfléchie, parce que quand « la copine de papa » ou « le copain de maman » débarque dans la familiale monoparentale, tout bascule. Entre bon sens et désir, le parent solitaire devra tailler sa vie privée en fonction de ses disponibilités : «Tu m’accordes des miettes de ton temps », boudent les soupirants ; « tu sors encore ? » reprochent les enfants.

Il faut noter que le taux des parents solitaires ne cesse d’augmenter aujourd’hui. ... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires