Dans sa dernière sortie, Tikpi Atchadam, président du Parti National Panafricain (PNP), a été clair : « Il faut la démission de Faure Gnassingbé. Ensuite va s’ouvrir sur une transition, laquelle transition conduira les élections. Je continue de le marteler, Faure doit partir ».
Au Bloc d’Action pour le Changement (BAC), l’on ne partage pas cette « ferme position » de la Coalition des 14. Selon Thomas N'soukpoe, une période de transition sans Faure Gnassingbé est un leurre.
« Est-ce que nous croyons réellement qu’on pouvait aller à une transition sans Faure Gnassingbé à l’heure où nous sommes ? Si nous pensons que nous pouvons aller à une transition sans Faure Gnassingbé, c’est d’ouvrir la voie à l’armée de prendre le pouvoir », a-t-il averti.
Pour cet acteur politique, la démission de Faure Gnassingbé ne garantira pas d'emblée l’alternance à la tête de l’État. Au contraire, l’armée, cette « grande muette » qui est déjà l’aile marchante du régime, va prendre le contrôle du pays. Et ce sera difficile pour l’opposition de réaliser « sa fameuse transition ».... suite de l'article sur Autre presse