L’opposant «transition bras croisés», ancien ministre de la Communication sous «recommandation de l’UFC», député à l’Assemblée nationale, président fondateur du Front Patriotique pour la Démocratie (FPD) est dans de beaux draps.
Une affaire «d’escroquerie» des fonds à hauteur de plus de 80 millions de FCFA dans laquelle Djimon Oré est hautement mouillé jusqu’au cou, selon les révélations facs assimilés du journal d’investigation L’Alternative.
«19 juin 2017, il signe une convention de partenariat avec deux établissements de la place pour servir d’intermédiaire entre un groupement de seize (16) agriculteurs domiciliés dans l’Est-Mono (canton de Kamina et de Badin-Copé) et des commerçantes domiciliées à Lomé», décrit le bihebdomadaire qui décline comment Djimon Oré a décaissé les fonds chez les commerçantes sans au final pouvoir honorer ses engagements.
Ardemment poursuivi par ses victimes, le présumé «député escroc» s’est offert les services d’un avocat, brandi son immunité parlementaire, changé de numéro de téléphone et placé ses agents de liaison de terrain en bouclier, puisque ces derniers, rapidement appréhendés et jetés en prison, essaient narguer les commerçantes en attendant que leur mentor use de ses relations pour les faire libérer.
«L’affaire est actuellement sur la table du Doyen des Juges d’instruction pendant que le député indélicat continue de se pavaner en ville, narguant des victimes. Selon ces dernières et leurs proches, il aurait utilisé l’argent pour achever sa maison et s’offrir une nouvelle bagnole», écrit L’Alternative.
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