L’institut Amadeus et l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR) se félicitent que la conférence organisée ce 29 mars 2018 à Dakar, sous le thème «Adhésion du Maroc à la CEDEAO : Fondements, enjeux et perspectives communes » ait été l’occasion d’un dialogue franc et serein engageant les différentes parties prenantes du Sénégal et du Maroc.
Sous l’égide de notre initiative commune, des débats contradictoires d’une grande richesse ont pu avoir lieu entre des responsables politiques, associations de consommateurs, syndicats, représentants de la société civile et du secteur privé et centres de recherche sénégalais et marocains.
En effet, les échanges ont exploré, sans complaisances, l’impact politique, social, économique mais aussi sécuritaire anticipé, engendré par la perspective d’une adhésion marocaine à la CEDEAO. Tout en reconnaissant la légitimité de la demande du Royaume, l’assemblée estime que celle-ci pose néanmoins une série de questions importantes et suppose la mise en place préalable de mesures d’accompagnements. Les participants regrettent que la démarche se soit limitée au processus de demande formelle auprès des chefs d’Etats et estime que la rapidité avec laquelle l’accord de principe a été donnée au Sommet de Monrovia n’a pas laissé assez de place à un débat permettant de comprendre les intentions, la vision et les apports d’une adhésion marocaine à la CEDEAO.
Conscient du manque de communication sur cette question éminemment importante, l’Institut Amadeus et l’IPAR appellent à ce qu’un dialogue régional soit engagé dans les différents pays membres de la CEDEAO entre toutes les parties prenantes: Etat, société civile, secteur privé et recherche. Cela, afin de répondre aux interrogations des populations sur l’impact de l’adhésion du Maroc à la communauté et de proposer ensemble des mesures d’accompagnement de cette démarche pour un élargissement “gagnant-gagnant” profondément ancré dans le désir de complémentarité.
En effet, les échanges ont exploré, sans complaisances, l’impact politique, social, économique mais aussi sécuritaire anticipé, engendré par la perspective d’une adhésion marocaine à la CEDEAO. Tout en reconnaissant la légitimité de la demande du Royaume, l’assemblée estime que celle-ci pose néanmoins une série de questions importantes et suppose la mise en place préalable de mesures d’accompagnements. Les participants regrettent que la démarche se soit limitée au processus de demande formelle auprès des chefs d’Etats et estime que la rapidité avec laquelle l’accord de principe a été donnée au Sommet de Monrovia n’a pas laissé assez de place à un débat permettant de comprendre les intentions, la vision et les apports d’une adhésion marocaine à la CEDEAO.
Conscient du manque de communication sur cette question éminemment importante, l’Institut Amadeus et l’IPAR appellent à ce qu’un dialogue régional soit engagé dans les différents pays membres de la CEDEAO entre toutes les parties prenantes: Etat, société civile, secteur privé et recherche. Cela, afin de répondre aux interrogations des populations sur l’impact de l’adhésion du Maroc à la communauté et de proposer ensemble des mesures d’accompagnement de cette démarche pour un élargissement “gagnant-gagnant” profondément ancré dans le désir de complémentarité.
Par ailleurs, l’Institut amadeus et l’IPAR annoncent la création d’un comité paritaire maroco-sénégalais de veille et de réflexion sur les négociations portant sur l’adhésion du Maroc à la CEDEAO dont ils assureront le secrétariat permanent.... suite de l'article sur Autre presse