La toute première Convention des femmes socialistes de la CDPA (Convention Démocratique des Peuples Africains) s’est tenue le 18 mars dernier au Centre communautaire de Tokoin (à Lomé), sous le thème «Femme de la CDPA, quelle contribution au combat pour la démocratie et l’alternance au Togo?».
Les femmes militantes et sympathisantes de la CDPA étaient venues de tous les coins du Togo pour cette grande première au sein de cette formation.
L’objectif étant d’identifier les besoins de chaque localité, formuler des propositions et trouver des approches de solution afin de mieux réorienter la lutte politique sur le territoire national dans le contexte actuel de l’opérationnalisation des réformes.
«Mesdames, nous avons de nouveau une mission maternelle à accomplir ; celle d’aller porter la nouvelle de la nécessité de l’alternance partout dans nos foyers, dans les marchés et partout au Togo», a mobilisé Esther Gunn, coordinatrice des femmes de la CDPA dans son mot de bienvenue. Le Conseil national des femmes socialistes CDPA se veut une structure d’intervention, de réflexion et d’action propre aux femmes adhérentes et sympathisantes de ce parti. Il est aussi censé intervenir sur toutes les questions relatives aux droits et à la représentation des femmes dans la société togolaise.
Pour Brigitte Adjamagbo-Jonhson, «il s’agit d’une Convention, la toute première des femmes socialistes CDPA. C’est un espace que la CDPA a voulu offrir aux femmes. Un espace autonome pour qu’elles puissent s’organiser, réfléchir, agir, et soutenir les idéologies de la CDPA qui relèvent de la social-démocratie. Si les femmes arrivent à s’organiser davantage, au sein de cet espace, elles seront plus à même de porter leurs contributions aux combats que mène notre parti. Combats qu’il a commencés avant les années 90 puisque nous nous sommes constitués en clandestinité en 1989 et que les premiers militants de la CDPA, étaient des membres de la diaspora… », a rappelé la SG de cette formation.
«Nous sommes à nouveau à la croisée des chemins et nous faisons bien de mettre en place ce mouvement. Nous sommes vraiment à la croisée des chemins parce que c’est le régime en place au Togo qui décidera. Il lui appartient de choisir : est-ce que ses tenants veulent qu’on arrête la lutte ? Dans ce cas, qu’ils nous donnent ce que nous voulons ; ou bien ils veulent qu’on la reprenne de plus belle pour les faire partir d’une manière qu’ils n’auraient pas voulu ; c’est à ce régime de choisir mais les femmes de la CDPA se préparent», a prévenu le secrétaire général de la CDPA.
La Convention a accouché d’un bureau de 20 membres dirigé par Esther Gunn. Elle aura pour mission d’élaborer une feuille de route afin d’atteindre les objectifs sus-cités.
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