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L’agriculture africaine et la nécessité d’une révolution verte: l’apport du numérique
Publié le vendredi 6 avril 2018  |  RFI


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
1ère édition des Journées portes ouvertes autour du thème: "Le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique: nos chantiers"
Lomé, le 15 janvier 2018. Cabinet du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique. Du 15 au 20 janvier 2018, se déroule dans les locaux de ce ministère la 1ère édition des Journées portes ouvertes, autour du thème: "Le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique: nos chantiers". Des JPO qui ont pour finalité de faire connaître les programmes et projets que ce ministère pilote.


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Africadays 2018, c’était mardi soir au campus HEC Paris. Après l’entrepreneuriat comme thème lors de la 1ère édition de ces rencontres l’année dernière, l’Ecole des Hautes Etudes commerciales a choisi cette année de se pencher sur l’avenir de l’agriculture en Afrique, avec un sous-thème : la nécessité de la révolution verte avec l’apport du numérique.

L’Afrique produit aujourd’hui un tiers de ses besoins alimentaires et dépense chaque année 30 milliards de dollars pour nourrir sa population. Ce seront 120 milliards en 2030, si la productivité ne s’améliore pas. Il est donc impératif d’augmenter considérablement les rendements agricoles.

C’est un aspect qui intéresse le groupe français Suez, spécialisé dans les cycles de l’eau et des déchets, comme le dit Pierre-Yves Pouliquen, directeur général Afrique, Inde et Moyen-Orient. «Notre contribution passera par l’apport de compost qu’on pourra faire à partir de déchets organiques ou par l’apport d’eau contrôlée par des compteurs intelligents. À travers l’eau on comprend bien le lien avec l’agriculture, puisque l’agriculture utilise environ 70 % des ressources en eau. Donc, on voit bien qu’on ne peut pas penser le cycle de l’eau sans penser l’agriculture. Pour les déchets, c’est la même chose, puisque la spécificité des déchets c’est la haute teneur organique et c’est donc nutritif pour l’agriculture en tant que tel. »

La révolution verte, une solution inadaptée


Géographe au CIRAD, Patrick Caron préside le Comité d’experts des Nations unies sur la sécurité alimentaire. Il préfère parler de transformation agricole que de révolution verte. « La révolution verte a été conçue au XXe siècle, dans un contexte très particulier d’augmentation de la population et de manque d’alimentation.

Aujourd’hui, les termes et les enjeux sont complètement différents. Je suis absolument convaincu qu’il faut une transformation profonde des systèmes agricoles et des systèmes alimentaires de manière générale, pas forcément en imitant ce qui s’est fait dans le passé, mais en inventant quelque chose de complètement nouveau. »

Pour Henriette Gomis-Billon, directeur développement durable du groupe ivoirien Sifca, spécialiste de l’huile de palme, de l’hévéa et de la canne à sucre, l’objectif de l’accroissement des rendements doit se faire en respectant des normes précises.



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