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Les Sénats jugés trop gourmands en Afrique
Publié le lundi 9 avril 2018  |  DW Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Ouverture de la 1ère session extraordinaire de l’année 2018 du Parlement consacrée au réexamen de la loi de 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales
Lomé, le 16 janvier 2018. Siège du Parlement. Ouverture de la 1ère session extraordinaire de l’année 2018. Cette session se tient sur demande du Chef de l’Etat. Elle a été consacrée au réexamen de la loi de 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales.


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Alors que le Sénégal a supprimé le Sénat pour réduire le train de vie de l'Etat, d’autres pays comme le Cameroun et la Côte d'ivoire continuent de créer des institutions financées par les contribuables.


En septembre 2012, le Sénégal a voté pour la suppression du Sénat afin d’utiliser son budget pour soutenir et aider les victimes des inondations ou encore consacrer cet argent à l'aide sociale.

Pour l’économiste sénégalais Demba Moussa Dembélé, son pays comptait 100 sénateurs qui percevaient chacun près d’un million de francs CFA par mois comme salaire."Ce sont des dépenses inutiles, parce que non seulement ils ont des salaires, mais il y a également des frais pour ces institutions, des voitures, de l’essence et des frais de représentation pour le président. Ils ont ce qu’on appelle une caisse noire qu’ils dépensent à leur guise", explique l'économiste.


Budgétivores ou utiles ?

Pour Maître Mahamat Hassan, au Tchad comme partout ailleurs sur le continent africain, les dirigeants créent des institutions afin de récompenser et de "caser" leurs compagnons de lutte. "Ce sont des institutions fantômes que les régimes africains créent pour faire plaisir aux occidentaux. Le grand perdant c’est le peuple. Ils rendent zéro service au peuple", souligne Me Hassan.


En Côte d’Ivoire en revanche, en plus des nombreuses institutions qui existent déjà, les Ivoiriens accueilleront dès le 12 avril prochain l’installation du Sénat. Ce qui n’est pas du tout du goût de Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale et président d’un parti de l’opposition.

"Ce sénat va coûter 3,3 milliards de francs CFA pour 2018 seulement. Toutes ces institutions farfelues qu’il impose vont coûter près de dix milliards de francs CFA. En général, dans ce type de budget, c’est 60% pour les salaires et puis le reste va dans l’acquisition de véhicules, d’ordinateurs, de bâtiment et autres. Vous prenez la commission électorale indépendante, c’est cinq milliards de budget en temps ordinaire quand il n’y a pas d’élection. C'est du gaspillage", conclut Mr. Koulibaly.


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