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Tension sociale au Togo/96h de débrayage dans la Fonction publique à compter de ce mardi pour forcer la main au Gouvernement
Publié le lundi 9 avril 2018  |  aLome.com


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
AG de la STT autour de la situation de l`heure des travailleurs dans le pays
Lomé, le 15 mars 2018. Centre communautaire de Tokoin. AG de la STT autour de la situation de l`heure des travailleurs dans le pays.


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La semaine du 09 au 14 avril s’annonce hyper mouvementée au Togo. Outre les tensions politiques qui refont surface, l’Administration publique devrait être paralysée par un nouveau débrayage de 4 jours. Ce nouveau mouvement de grève intervient suite à un appel de la STT (Synergie des travailleurs du Togo). Une décision arrêtée vendredi dernier durant une AG de cette Synergie.



Dans un courrier adressé au ministre de la Fonction publique en date du 09 avril 2018, la STT justifie son nouvel appel à la grève «par le fait qu’aucun cas n’est fait de ses doléances introduites auprès de l’autorité depuis octobre 2017» d’une part. «D’autre part, la STT explique que des représailles indirectes ont commencé à s’exercer contre ses points focaux allant jusqu’à l’emprisonnement de 04 camarades à Kara». «Malgré tous nos appels à leur libération et le durcissement de la grève, nos camarades restent toujours détenus.


Aussi, devient-il évident pour les travailleurs qu’il leur est impossible de reprendre le cours normal du travail pendant que leurs camarades croupissent en prison», argumente ce regroupement de travailleurs de divers horizons.

«Nous restons à votre disposition pour toute participation à la résolution de nos doléances», précise au passage la STT aux autorités togolaises, tout en rappelant que la grève qui débute ce mardi est «reconductible jusqu’à la pleine satisfaction de ses revendications».



Autres motifs de la colère des fonctionnaires togolais


Très sensible à tous les maux, mineurs ou non qui minent tous les secteurs d’activités qui la compose, la STT justifie par ailleurs sa grogne du 09 au 13 avril 2018 par le sort réservé aux greffiers togolais depuis plusieurs semaines. «Nous constatons que des représailles injustifiées s’exercent à l’encontre des premiers responsables du Syndicat des greffiers pour raison de leurs revendications», s’indigne d’un côté la STT. De l’autre, elle dénonce que «les travailleurs du ministère de la Fonction publique subissent des précomptes drastiques sur leurs salaires pour cause de grève, alors que les travaux non exécutés pendant ces jours de grève leurs sont encore imposés».


Outre ces requêtes ci-dessus énumérées, la STT, souhaite «le doublement de la valeur indiciaire ; la réinstauration de l’indemnité de départ à la retraite et l’apurement des arriérés à tous les retraités (y compris ceux partis le 1er avril 2011». En outre, la plus populaire des centrales syndicales du Togo réclame «l’élaboration, l’adoption et l’application de tous les statuts particuliers identifiés par la loi portant Statut général de la Fonction publique. De même que l’application intégrale des statuts des corps habillés (police, sapeurs pompiers, pénitenciers et militaires) qui le sont partiellement.


Sur TVT (Télévision nationale) ce 08 avril 2018, le ministre en charge de la Fonction publique, G. Bawara, a appelé les travailleurs togolais à reprendre le travail dans tous les secteurs d’activités, tout en leur promettant une résolution progressive des maux qui minent leurs différentes corporations, sans avancer de date ni de planning.


E. G.



G. Bawara parle au nom du Gouvernement des dossiers Wateba-Dosseh et des enseignants interpellés à Kara
Publié le: 9/4/2018  | 


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