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Santé & Education/Le calvaire des patients et des élèves du public se poursuit avec acuité au Togo
Publié le lundi 9 avril 2018  |  aLome.com


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Des élèves réclament dans la rue leurs professeurs en grève pour améliorer leur quotidien
Lomé, le 15 mars 2017. Dernier jour des 72h de débrayage lancés par des organisations syndicales d`enseignants pour exiger l`amélioration de leurs conditions de travail.


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Les activités dans les secteurs de la santé et de l’éducation dans le public seront de nouveau sujettes à de fortes perturbations durant la semaine du 9 au 13 avril 2018. De nouveaux débrayages sont annoncés par les principaux syndicats de ces deux secteurs d’activités.




Malgré la mise en place en fin de semaine dernière d’un Groupe de travail sur les maux du secteur de la santé par le Premier ministre Klassou et l’exhortation lancée ce 08 avril par le ministre Bawara à la reprise du travail par tous les fonctionnaires, les praticiens hospitaliers publics du Togo s’accrochent à leurs revendications.

En AG (Assemblée générale) ce lundi, le SYNPHOT (Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo) a lancé une nouvelle grève de «04 jours à compter de ce mardi avec service minimum». Ce débrayage sera marqué par ailleurs par le port par les agents de la santé durant ces 04 jours d’un brassard rouge qui a le mérite de rappeler qu’en cas de non-satisfaction de leurs revendications, le SYNPHOT reconduira les «grèves sèches observées» par intermittence ces dernières semaines. Le SYNPHOT réclame essentiellement depuis plus de trois ans l’amélioration des conditions de travail dans les centres de santé publics au plateau technique obsolète au Togo, ainsi que le recrutement de personnels en nombre conséquent.


Un nouveau seuil franchi dans l’éducation


Depuis la rentrée académique 2017-2018 dans le public au Togo (enseignements primaire et secondaire), les élèves ont eu droit à peine à un mois de cours sur les six mois réglementaires. Cette donne ubuesque n’est pas près de s’arrêter. Du 09 au 13 avril, la CSET (Coordination des Syndicats de l’Éducation du Togo) appelle une nouvelle fois à une grogne.

«Depuis presque deux ans, le secteur de l’éducation vit des perturbations dues à certaines réclamations liées à l’amélioration des conditions de vie et de travail de l’enseignant. Dans le souci de résoudre ces crises perpétuelles au sein de notre corporation, le gouvernement nous a concédé des mesures d’apaisement depuis le 17 mars 2017 à la faveur d’un discours du Premier ministre. Discours selon lequel les enseignants devaient à partir de la rentrée scolaire 2017-2018 jouir d’un Statut particulier avec effet immédiat. Depuis la rentrée jusqu’à ce jour, nous n’avons ni le statut, ni les avantages requis», rappelle la CSET dans un communiqué.
Brandissant la grève qui demeure son seul et ultime moyen de pression sur les autorités togolaises, la CSET réclame par ailleurs la libération de 3 de ses membres embastillés depuis plus de deux semaines à Kara.




E. G.







G. Bawara parle au nom du Gouvernement des dossiers Wateba-Dosseh et des enseignants interpellés à Kara
Publié le: 9/4/2018  | 


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