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Togo : le FMI applaudit les réformes, mais conditionne la reprise de l’économie au dénouement de la crise
Publié le mercredi 11 avril 2018  |  Togo First


© aLome.com par Parfait
Sani Yaya, Ministre délégué, auprès du Ministre d’Etat, de l’Economie et des Finances, chargé du Budget dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.


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Ce mardi, le Fonds monétaire international (FMI) s’est dit satisfait des réformes engagées par le gouvernement togolais, avant le déblocage dans les prochains mois d’une nouvelle tranche de son prêt triennal de 241 millions de dollars.

En mission au Togo depuis le 27 mars dernier, l’équipe conduite par le malgache Ivohasina Razafimahefa a passé aux cribles les reformes amorcées dans le cadre du programme soutenu par une facilité élargie de crédit (FEC) approuvé en mai 2017.

«Les performances dans le cadre du programme triennal ont été bonnes. Tous les critères de performance quantitatifs à fin décembre 2017 ont été respectés. Tous les repères structurels à fin 2017 ont également été réalisés», conclut la mission.

Et de poursuivre : «Les objectifs quantitatifs budgétaires concernant le solde primaire intérieur et le financement intérieur ont été largement atteints».

La reprise sera conditionnée par le dénouement de la crise

Toutefois, le Fonds note un ralentissement de l’activité économique au deuxième semestre 2017 en raison de la crise sociopolitique qui secoue le Togo depuis août dernier. Cette situation qui continue d’entraver l’activité économique malgré la conjoncturelle mondiale favorable, a contribué à un recul de la croissance qui est tombée à 4,4% contre 5,1% en 2017.

Pour le chef délégation qui s’exprimait, la croissance économique pour cette année 2018, devrait frôler la barre des 5%. A moyen terme l’activité économique devrait progresser dans le sillage de 5%.

A l’horizon 2020, l’économie togolaise devrait reprendre de plus belle avec une croissance encore plus robuste, s’établissant à 5,2%. Un optimiste que l’institution de Brettons Wood conditionne à l’issue du dialogue inter-togolais.

«Les tensions socio-politiques font peser un risque sur les perspectives de croissance économique avec un impact négatif sur l’économie réelle et les recettes fiscales», s’inquiète le chef de mission.

Selon le responsable, le Togo de par sa position pour les exportations devrait voir l’activité économique se renforcer davantage, mais pour le moment, l’incertitude politique qui plane sur le pays, continue de constituer une pierre d’achoppement.


Dette publique sur la pente descente


Selon le FMI, la dette publique, dettes des compagnies d’Etat et arriérés y compris qui représentait 82% du PIB fin 2016, s’est améliorée à 77% fin 2017.

Pour Ivohasina Razafimahefa, c’est l’une des meilleures performances mondiales. Cette amélioration a été favorisée par une bonne maîtrise des dépenses budgétaires, malgré un niveau de recouvrement des recettes fiscales en deçà des objectifs initiaux.


Un collectif sans coupe

En vue de rester dans les clous face à la persistance de la crise qui entame les performances de l’Otr, l’agence chargée de collecter les recettes fiscales et douanières, le gouvernement togolais envisage de réviser le budget 2018 qui est de plus de 1320 milliards de FCFA. Ce collectif budgétaire soutenu par le FMI, sera complété par d’autres mesures que Lomé tente d’engager pour diversifier la base fiscale. A ce titre, une réforme sur la taxe foncière encouragée par le FMI est en préparation à l’OTR. Si l’annonce de cette décision fait entrevoir l’éventualité d’une suppression de certaines lignes budgétaires, le ministre des finances, a tenu à rassurer. Selon lui, il s’agira d’une simple rationalisation et d’une harmonisation sans suppression de certaines dépenses.



Fiacre E. Kakpo
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