Qui a endommagé le véhicule du chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, ce mercredi, premier jour de manifestation de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition ?
Alors que le président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et ses collègues de la coalition pointent le doigt accusateur sur les forces de l’ordre et de sécurité qui, selon eux, ont tiré à bout portant des gaz lacrymogènes sur les véhicules faisant partie du cortège de l’opposition et usé de la crosse de leurs armes pour briser les vitres, le gouvernement de Komi Sélom Klassou estime que c’est la faute des « tentatives de manifestation ».
«Ces tentatives de manifestation ont été émaillées de certaines scènes de violence qui ont occasionné des dégâts matériels sur des véhicules de certaines personnalités à savoir, le ministre de l’urbanisme, Fiatuwo Sessénou et M. Jean-Pierre Fabre », indique le communiqué du gouvernement lu au journal de 20 heures.
Le gouvernement veut-il dire que les véhicules ont été endommagés par les manifestants ?
Selon le gouvernement, les tentatives de manifestations avec des débuts d’attroupement des militants et sympathisants de l’opposition très rapidement dispersés, ont eu lieu à Lomé, Kpalimé, Anié et Sokodé.
Au total, quarante (40) personnes ont été arrêtées, dont 20 à Kpalimé et 20 à Lomé. A Kpalimé, souligne le gouvernement, 19 personnes ont été libérées dans l’après-midi.