Considéré comme le meilleur joueur africain du moment, l’Égyptien Mohamed Salah réalise une saison de très haut niveau, avec les Pharaons comme avec Liverpool.
Le million de voix qu’il a recueilli lors de la dernière élection présidentielle en égyptienne, sans jamais avoir été candidat, est une preuve supplémentaire de l’incroyable popularité de Mohamed Salah (25 ans) dans son pays. Elle était déjà très haute depuis que son penalty victorieux, inscrit dans les ultimes instants face au Congo (2-1) en octobre dernier à Borg el-Arab, avait permis aux Pharaons de se qualifier pour leur première Coupe du monde depuis 1990, la troisième de son histoire (avec celle de 1934). Et il ne se passe pas une semaine sans que Salah fasse parler de lui, entre ses buts incessants avec la sélection et Liverpool, les 560 000 € versés à un hôpital pour enfants du Caire, la valeur à laquelle il est aujourd’hui estimé (160 M€) et l’intérêt prononcé que le FC Barcelone et Paris-SG lui portent.
Mohamed Salah, meilleur buteur de la Premier League
Mohamed Salah avait rejoint les Reds en juin dernier pour 42 M€ (plus 8M€ de bonus), après une très belle saison à l’AS Roma. Aujourd’hui, l’attaquant égyptien en vaut quatre ou cinq fois plus, on ne le sait plus très bien. Au 4 avril dernier, il avait déjà inscrit 29 buts en championnats (et délivré neuf passes décisives), faisant de lui le meilleur scoreur de la Premier League. Un bilan amélioré par ses statistiques en Ligue des Champions (9 buts, deux passes décisives) et qui font de lui un des joueurs les plus performants de la saison. « C’est un joueur de très haut niveau. Il a une très bonne technique, un super pied gauche et il va très vite. C’est extrêmement difficile de le suivre », résume le défenseur congolais Arnold Bouka Moutou (Dijon), buteur lors du match perdu par les Diables Rouges à Borg el-Arab.
La star égyptienne (57 sélections, 33 buts depuis 2011) joue en Europe depuis six ans, après un début de carrière fulgurant dans son pays. Salah, né dans une famille modeste vivant près de Basyoun, a franchi un cap alors qu’il n’avait que quatorze ans, en signant à Arab Contractors, un club du Caire.... suite de l'article sur Jeune Afrique