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Togo: à Kpalimé, des habitants racontent les exactions de la police
Publié le vendredi 13 avril 2018  |  RFI


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Des scènes d`échauffourées suite aux départs étouffés de la marche de la Coalition des 14
Lomé, le 11 avril 2018. Banlieue de la capitale togolaise, Totsi. Des scènes d`échauffourées suite aux départs étouffés de la marche de la Coalition des 14.


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A Kpalimé, l'appel de la coalition de l'opposition pour les trois jours de manifestation à travers tout le pays a été entendu et la population s'est mobilisée très tôt mercredi 11 avril. Mal leur en a pris, et depuis le quartier Agoekpndji-Zongo d'où devait partir la manifestation en fait les frais. Depuis, chacun vit calfeutré chez soi.

A Kpalimé, ce jeudi en milieu de journée, le centre-ville grouille de monde comme d'habitude, la circulation est normale. En descendant au quartier Agoekondji-Zongo, tout est calme, si ce n'est que les forces de l'ordre et de défense tiennent le quartier en respect. Une femme qui allait chercher de l’eau a été « matée», frappée, nous raconte un témoin.

Dans la rue, quelques pneus brûlés, des parpaings qui ont servi de barricades ; dans les maisons, les portes sont fermées. Abdel a un kiosque en tôle dans lequel il vend des victuailles. Il s'est enfermé depuis que les militaires sont revenus le matin et nous raconte: « J'ai fermé ma boutique parce que je suis un infirme, je ne peux pas même marcher, et ils vont venir me taper et taper mes enfants aussi à la maison. »

En groupe de quatre, gendarmes et militaires, passent de maison en maison. A coup de crosse, ils défoncent les portes à la recherche de manifestants disent-ils, et passent à tabac les habitants.

Ici c'est un professeur malade qui dormait dans sa chambre. Je suis malade, je dormais et ils sont commencé à me frapper, nous raconte t-il.
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