Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Combat du Peuple N° 960 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

L’opposition et l’art d’hystériser le débat politique
Publié le vendredi 13 avril 2018  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Bilan du jour 2 de la tentative de tenue de manifestation de rue étouffée de la Coalition des 14
Lomé, le 12 avril 2018. Siège de la CDPA à Akassimé. Conférence de presse de la coalition des 14 pour faire le bilan du jour 2 de sa tentative de tenue de manifestations de rue étouffée. La C14, par la voix de sa coordinatrice Adjamagbo-Johnson, "dit se mobiliser pour sa marche de samedi prochain". Durant cette 2ème journée de tentative de mobilisation, aucune ville du Togo n`a vécu de manifestation contrairement à la journée du mercredi.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Depuis l’ouverture du dialogue intertogolais sous la facilitation du Président du Ghana, l’opposition togolaise incarnée ici par la coalition des 14 partis politiques, se comporte comme si le pouvoir devrait se plier à leur désidérata en se comportant en victime expiatoire.

Et à chaque blocage, on constate que la coalition, fidèle à sa stratégie de chantage, lance un appel à la reprise des manifestations de rues comme si le facilitateur n’a pas son mot à dire.

Dès lors, on comprend aisément que la coalition, en panne d’inspiration, manque totalement d’imagination et préfère la fuite en avant.

Si l’opposition est incapable de prendre de nouvelles initiatives autres que les marches, la preuve est donc faite que ce n’est pas le combat pour la démocratie qui est le fil conducteur de leur engagement, mais la conquête du pouvoir politique par l’instrumentalisation des masses populaires.

Les manifestations de rues, les meetings et autres marches ont suffisamment montré leur limite. Autrement, nous n’en serons plus là. Il faut donc savoir ce que l’on veut, où on va et les moyens dont on dispose.

Ces derniers temps, il est notoire d’entendre des militants s’accrocher désespérément à la date du 19 Août 2017 comme repère et ce, comme si la lutte pour la démocratie a commencé ce jour-là.

En réalité, le 19 Août a marqué un mauvais tournant. En effet, la coalition, dans ce jeu dangereux de surenchères, a désormais le dos au mur en ce sens que tout ce qui peut paraître comme un recul, risque de leur être fatal. Ils ont trop longtemps chauffé les esprits à blanc. Ils ont trop longtemps armé l’imagination exaltée de leurs militants en leur laissant croire que Faure GNASSINGBE est aux abois et qu’il est dans une posture de désespérance. Cette vision erronée de l’évaluation de la situation politique de notre pays à l’aune du rapport réel des forces en présence doit être corrigée. C’est ce que probablement le facilitateur tente de faire. S’il n’y parvient pas, c’est que FABRE et Tikpi ATCHADAM sont conscients des risques encourus s’ils acceptaient un quelconque compromis.

Dans l’état actuel des choses, FABRE est susceptible de poursuites dans le dossier des incendies des marchés. Il aurait suffi que l’Assemblée Nationale vote la levée de son immunité. Et le tour sera joué.

De même, Tikpi ATCHADAM risque de gros ennuis judiciaires s’il mettait un pied au Togo.

Qui donc est dans une posture de faiblesse ? En tout cas, ce n’est pas Faure.

Nous avons déjà écrit dans nos colonnes que le dialogue se déroule autour des divergences irréconciliables. Nous n’avons pas été compris.

Il est incompréhensible que la coalition n’ait pas encore compris que le départ de Faure en 2020 n’est pas négociable et qu’il appartient au peuple et au peuple togolais seul de trancher dans les urnes.

En Afrique, on parle souvent de mirage démocratique. Des aventuriers s’organisent pour chasser celui qui est au pouvoir avec pour conséquences la descente aux enfers de leur peuple par la suite.

Il est temps, vraiment grand temps que dans l’intérêt supérieur de son peuple, le dirigeant doit oser braver l’opinion. Le dirigeant ne doit pas se laisser aller dans le sens du vent, car l’opinion publique n’existe que là où il n’y a pas d’idées. Nous devons avoir une force de résilience face à la haine et à l’ignorance. Et surtout agir vite et bien en temps réel.

En tout état de cause, lorsque règne l’utopie politique, c’est la porte ouverte à tous les périls.

L’opposition maîtrise l’art d’hystériser le débat politique. Il ne faut surtout pas lâcher de lest sur ce point.



Rodrigue
... suite de l'article sur Le Combat du Peuple




Faure Gnassingbé est déterminé à opérer les réformes en 2018 via le dialogue en cours et un compromis (Gilbert Bawara)
Publié le: 8/4/2018  | 


 Commentaires