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Libre opinion/Le péril du centrisme dans la lutte de libération du peuple togolais
Publié le lundi 16 avril 2018  |  Telegramme 228


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Premier jour de la nouvelle série de marches de l`opposition à Lomé et en province
Lomé, le 31 janvier 2018. Des militants et sympathisants des 14 partis politiques de la Coalition de l’opposition togolaise sont de nouveau dans les rues de Lomé pour contester le pouvoir de Faure GNASSINGBE. Selon le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre FABRE, la Coalition ne saurait prendre part à un quelconque dialogue si le parti au pouvoir ne manifeste aucun signe de bonne foi. La Coalition conditionne sa participation au dialogue par la libération de tous les détenus politiques et la levée de l’interdiction de manifester à Sokodé, Mango et Bafilo.


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Les ennemis du peuple togolais recourent à toutes sortes de ruses pour le mystifier. A l’heure où il est question de remobilisation après l’intermède des pseudo-négociations entre le pouvoir et l’opposition démocratique, la dictature nous sort du chapeau, comme un magicien, ce vendredi 13 avril 2018, la farce de mauvais goût d’un prétendu regroupement de partis politiques centristes pour soi-disant faire contrepoids au Rpt/Urine et au groupe de 14 partis de l’opposition.

Aucun regroupement n’est un mal en soi, sauf s’il avance masqué. Tel est le cas des partis Rptistes de ce regroupement : CPP, PDP, NET. Il faut signaler tout de suite que la CPP est le nouveau déguisement de l’UTD d’Edem Kodjo, l’un des pires ennemis de la démocratie au Togo. Il est inutile que je m’attarde sur les trahisons de ce parti et de ses dirigeants qui ont toujours collaboré avec le régime Rpt/Urine jusqu’à ce jour. Tout le monde est au courant. Quant aux deux autres partis, je ne les connais pas. Inconnus au bataillon. Mais qui s’assemblent se ressemblent.

Nous le répétons, dans une lutte de libération, comme c’est le cas au Togo, où le peuple combat une dictature sanguinaire vieille de 51 ans, le paysage politique prend toujours l’aspect d’une bipolarisation, c’est-à-dire que l’on est pour ou contre l’oppression, ici la dictature militaire des Gnassingbé. On ne peut pas être neutre entre le bourreau et le supplicié ou entre l’esclavagiste et l’esclave. Cette fausse neutralité est l’expression du cynisme abject de ceux qui profitent du statut-quo pour s’enrichir ou acquérir d’autres avantages grâce à l’oppression.

Nous ne sommes pas dans une démocratie où le centrisme a sa raison d’être, étant entendu que le consensus est très majoritairement acquis autour du régime démocratique. Ces traîtres maîtrisent parfaitement l’art de ménager la chèvre et le chou tout en sachant parfaitement que c’est le chou qui est en train d’être dévoré. Autrement dit, la posture de neutralité entre la dictature sanguinaire des Gnassingbé et le peuple togolais, est une énorme fumisterie, une arnaque, un gangstérisme politique odieux et éhonté d’hyènes qui tentent maladroitement de se dissimuler sous une peau d’agneau pour couillonner le peuple togolais.

Politiquement, il s’agit de mettre le groupe des 14 de l’opposition en minorité en cas de pourparlers puisque les prétendus centristes exigeront leur place autour de la table, laquelle leur sera gracieusement offerte par leur grand commanditaire.

Dans tous les cas, comme j’ai déjà eu à le dire, tous regroupements de partis ou d’associations, dans le cadre de la résolution de la crise togolaise, devront se rattacher à la dictature ou à l’opposition.

La vigilance ne doit pas faiblir face aux ruses de l’ennemi, de ceux qui font tirer sur le peuple et le martyrisent.

Imagine-t-on un seul instant que des voleurs assassins s’introduisent par effraction dans une maison et qu’au moment de les capturer ou les anéantir, certains membres de la famille se proclament neutres et se croisent les bras en simples spectateurs ? C’est inimaginable. Ce ne peut être que de la complicité.


Dans tous les cas, le dernier mot doit revenir à la rue et non aux politiciens.

Ayayi Togoata APEDO-AMAH
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