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Financement politique (série 1/5): la fortune personnelle
Publié le lundi 16 avril 2018  |  RFI


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Ouverture d`une session extraordinaire de la CEDEAO vouée à la crise en Guinée-Bissau
Lomé, le 14 avril 2018. Hôtel 02 Février. Présidence tournante de la CEDEAO par Faure Gnassingbé. Ouverture d`une session extraordinaire de la CEDEAO consacrée à la crise en Guinée-Bissau, en présence d`une dizaine de Chefs d`Etat de la sous-région.


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Toute cette semaine Afrique économie se penche sur une question cruciale, l’économie des partis politiques africains. L'argent étant le nerf de la guerre, comment se finance l’action politique ? Par quels mécanismes publics ou privés ? Premier volet de cette enquête : Très souvent en Afrique un leader de parti y va de sa poche. Nombre d’hommes politiques investissent leur fortune personnelle dans leurs activités partisanes.

Lorsqu'il a entamé sa carrière politique, au début des années 1990, le Tchadien Saleh Kebzabo avait mis de côté un peu d'argent.

«Après le journalisme, j'ai eu des activités commerciales qui m'ont mis à un certain niveau dans la société. Mais je suis entré en politique et mes affaires ont périclité ! Parce que l'argent est entrée en politique ! Et tous ceux qui pensent qu'avec leur argent ils peuvent faire de la politique... souvent ils se font des illusions. Car il faut beaucoup d'argent. La politique coûte excessivement cher»!

Le Bissau-Guinéen Idrissa Diallo a eu cette illusion. Homme d'affaires prospère, il a financé le PUN, le Parti de l'unité nationale, sur fonds propres.

«Les coûts de fonctionnement du parti politique reposent sur la direction du parti. Le peu de moyens que nous avons ce fut pour équiper le parti en logistique. C'est les voitures, c'est les mobylettes, les bicyclettes, quelques tee-shirts pour faire connaître le parti, des affiches principalement et des contributions que la communauté nous demande par-ci, par-là... »


En 2006, Idrissa Diallo a dû suspendre durant quelques années les activités de son parti le temps de renflouer ses finances personnelles. Mieux vaut éviter de mettre tous ses œufs dans le même panier. C'est ce peut-être ce qu'a pensé le député et chef d'entreprise congolais Martin Falyulu qui s'est dit persécuté par le fisc congolais en 2016, en raison de son activité politique. Depuis, il a trouvé une solution simple pour financer son parti.

« Tout le monde sait que j'étais député, aussi une grande partie des indemnités de député ont été versées au parti Ecidé. »



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