La presse est largement critique à l’encontre des Occidentaux après les frappes en Syrie. Elle commente les appels au dialogue qui suivent ces frappes. Au menu également, les protestations anti Viktor Orban en Hongrie.
Le quotidien die tageszeitung affiche en Une, une photo de nuit montrant des traces de lumière dans le ciel de Damas avec le titre : "Diplomatie mit Bomben" - en français – diplomatie avec la bombe. La Taz critique le recours au dialogue après le passage des missiles et vise l’Allemagne : le soutien des autorités à l’action militaire des Etats-Unis, la France et la Grande Bretagne traduit l’impuissance, le mensonge et la lâcheté, écrit le journal.
Si elles étaient requises, les frappes contre la Syrie n’étaient pas raisonnables comme la chancelière Angela Merkel l’a prétendu, martèle pour sa part die Welt.
Les Occidentaux ont, dans le silence, assisté au pourrissement de la situation en Syrie. Il leur faut déjà trouver, pour être fort devant la Russie, une alternative pour sortir de leur dépendance handicapante au gaz russe.
Une fermeté de façade ?
La Frankfurter Rundschau balaie le succès revendiqué par Washington, Paris et Londres et constate que de toutes façons, avant les frappes, la Syrie a eu le temps d‘évacuer ses installations et mettre à l’abri les réserves d’armes chimiques. La manière dont les frappes ont été réglées permet à Assad de croire que l’Occident lui laisse la main libre conclut le journal.
Une approche modérée de la Süddeutsche Zeitung. Si l’on considère la charte des Nations unies depuis un angle humanitaire et politique, les frappes étaient opportunes. Le devoir d’assistance au peuple syrien a conduit à cette situation extrême.... suite de l'article sur Autre presse