"L’espoir d’un dénouement heureux qui avait été placé dans le dialogue s’évanouit le jour au jour en raison de l’enlisement de celui-ci". C’est le constat d’une course vers un échec du dialogue fait par le Parti CLE (Cercle des Leaders Emergents) de Me Yacoubou Agnina, même si les parties autour de la table se refusent toujours de l’admettre.
Si ce parti dit déplorer "cette situation qui est la conséquence de l’égocentrisme des uns et des autres qui malheureusement met chaque jour davantage en péril l’intérêt supérieur de notre pays", il pense qu’une réorientation de ces discussions et des objectifs est encore possible pour les partis de l’opposition radicale, en joute avec le parti au pouvoir UNIR de Faure Gnassingbé.
En fait, Maître Agnina et les membres de sa famille politique convaincus "qu’en démocratie, seule les élections transparentes, ouvertes et libres peuvent permettre au peuple guidé par Dieu d’élire ses dirigeants" pensent que, "dans l’impossibilité de trouver un accord sur le retour à la Constitution de 1992 et les conséquences juridiques qui en découlent" et suggèrent à leurs pairs de l’opposition "que l’essentiel du dialogue porte sur les réformes électorales et l’organisation et la transparence des élections à venir qui devraient en tant que besoin être supervisées par la Communauté internationale".
Le parti qui a fait ses premiers pas sur la scène nationale au travers des législatives de 2013 alors même qu’il était à son étape embryonnaire, soutient sa position par l’arguments selon lequel, "le besoin d’alternances ne peut-être comblé que par des élections libres et transparentes, et il revient à tous ceux qui aspirent au changement de s’unir pour l’obtenir par les urnes".
C’est en tout cas un point de vue qui ne passera pas sans critique du côté de l’opposition radicale (regroupée au sein de la Coalition des 14) au régime de Faure Gnassingbé.