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Gerry Taama "clashe" Anani Sossou
Publié le mercredi 18 avril 2018  |  Focus Infos


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Naissance d’un nouveau groupement de partis politiques dénommé «les Centristes»
Lomé, le 13 avril 2018. Hôtel Concorde. Naissance d’un nouveau groupement de partis politiques dénommé «les Centristes». Il regroupe trois partis d`opposition, à savoir le PDP, le NET et la CPP. Au cours d’une rencontre avec la presse, les responsables de ce regroupement ont rendu public un mémorandum de trois points, proposant notamment l’adoption d’une nouvelle Constitution qui conserverait les fondamentaux de celle de 1992; l’amélioration du cadre électoral et proposer que la question d’une éventuelle candidature de Faure GNASSINGBE en 2020 fasse l’objet d’un consensus politique, en dehors des discussions relatives aux réformes. Occasion pour le président du CPP, Francis ECKON, d’exprimer son pessimisme quant à l’issue du 27ème dialogue intertogolais. Le leitmotiv des «Centristes» est de combattre l’"extrémisme" des deux parties au dialogue depuis février 2018. G. K. Taama du NET.


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Il n’a pas du tout aimé la dernière sortie d’Anani Sossou. L’activiste des réseaux sociaux avait publié le 14 avril dernier sur sa page Facebook, une photo présentée comme celle de monsieur Francis EKON, président de la Convergence Patriotique Panafricaine (CPP) peu à son avantage et saluant le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé.

Avec ce commentaire un brin ironique adressé à monsieur Taama : «voici celui avec qui tu fais le centre, le rescapé de la CPP, j’ai nommé Francis EKON. Tu vas avoir dur pour convaincre les Togolais». En réaction, le leader du Nouvel Engagement Togolais ( NET) , s’en est vertement pris à monsieur Sossou, dénonçant son immaturité et l’accusant de colporter des ragots. Et plus encore.

«Je crois qu’il est temps de sortir de la cour de récréation et de grandir un tout petit peu. Colporter des ragots de derrière les rideaux blancs et venir jouer au grand parangon sur ta page est une honte pour la grande école de journalisme où tu as été formé».

C’est par ces mots que Gerry Taama commence sa réaction au post d’Anani Sossou. Il poursuit en indiquant que «cette photo que tu publies là est contestée par plusieurs lecteurs sur ta page. Ils t’ont demandé de l’authentifier sans succès. Où et quand a-t-elle été prise ? Par qui ?


A quelle circonstance ? Moi, je ne te le demanderai pas ». Avant de rappeler opportunément l’épisode récent de l’annonce du décès de Me Zeus Ajavon, faite sur les réseaux sociaux de monsieur Sossou, alors que l’avocat est bien vivant : « pour quelqu’un qui nous as assuré la mort de M Ajavon Zeus avec moult certitudes, je ne vais pas perdre mon temps avec ça ? » se moque l’ancien officier des Forces Armées Togolaises ( FAT). Qui relève qu’ « après s’en être pris à Joseph Koffigoh, Edem Kodjo, aujourd’hui, c’est Françis Ekon qui est ton souffre-douleur. ».

« Quand M Ekon, à l’époque vice-président du HCR, contribuait à rédiger la constitution que vous aujourd’hui vous réclamez à corps et à cris, tu étais encore en petites culottes comme moi. Quand sous le règne implacable de Gnassingbé, les Ekon étaient dans la clandestinité, rédigeaient des tracts, se faisaient poursuivre par des sbires de la dictature, toi, tu et moi, on faisait hélicoptère avec deux boites de lait peak.


Quand enfin Ekon demandait à l’ensemble de la classe politique togolaise d’aller aux élections en 2002 pour éviter de laisser le RPT seul à l’assemblée, tu étais encore sur les bancs et moi à l’académie militaire » égrène l’ancien étudiant de l’école militaire de St Cyr (France).

Qui fait la leçon au destinataire de son post, avec des mots assez durs : «Si quelqu’un peut se permettre de moquer M. Ekon, toi et ta bande de boutonneux n’avez aucune qualité. Vous, en dehors de vous gargariser de vos propres expressions, confortablement installés dans vos salons capitonnés, un verre de whisky à la main et l’autre sur un clavier, vous n’avez absolument aucun mérite ». Avant de conclure sa sortie en qualifiant Anani Sossou. Aux dernières nouvelles, les deux hommes qui se connaissent par ailleurs très bien, se seraient parlés pour ne pas en rajouter.


Lire l’intégralité de la publication de Gerry Taama

Je crois qu’il est temps de sortir de la cour de récréation et de grandir un tout petit peu. Colporter des ragots de derrière les rideaux blancs et venir jouer au grand parangon sur ta page est une honte pour la grande école de journalisme où tu as été formé.

Cette photo que tu publies là est contestée par plusieurs lecteurs sur ta page. Ils t’ont demandé de l’authentifier sans succès. Où et quand a-t-elle été prise ? Par qui ? A quelle circonstance ? Moi, je ne te le demanderai pas. Pour quelqu’un qui nous as assuré la mort de M Ajavon Zeus avec moult certitudes, je ne vais pas perdre mon temps avec ça ?

Après s’en être pris à Joseph Koffigoh, Edem Kodjo, aujourd’hui, c’est Françis Ekon qui est ton souffre-douleur. Quand M Ekon, à l’époque vice-président du HCR, contribuait à rédiger la constitution que vous aujourd’hui vous réclamez à corps et à cris, tu étais encore en petites culottes comme moi. Quand sous le règne implacable de Gnassingbé, les Ekon étaient dans la clandestinité, rédigeaient des tracts, se faisaient poursuivre par des sbires de la dictature, toi, tu et moi, on faisait hélicoptère avec deux boites de lait peak.

Quand enfin Ekon demandait à l’ensemble de la classe politique togolaise d’aller aux élections en 2002 pour éviter de laisser le RPT seul à l’assemblée, tu étais encore sur les bancs et moi à l’académie militaire. Si quelqu’un peut se permettre de moquer M Ekon, toi et ta bande de boutonneux n’avez aucune qualité. Vous, en dehors de vous gargariser de vos propres expressions, confortablement installés dans vos salons capitonnés, un verre de whisky à la main et l’autre sur un clavier, vous n’avez absolument aucun mérite.

Oui, je comprends que les glouglouteries enfantines de tes talibans sont un baume au cœur, et que les quelques rares fois que tu as laissé parler la raison, ta raison t’ont à chaque fois couté un lynchage en règle, et que par conséquent, tu as peur de les fâcher, d’attirer leur courroux, et qu’il t’es plus facile de taper sur ceux qui ne peuvent pas répondre, qui ne peuvent pas répondre, ou qui hésitent à descendre dans le caniveaux où toi et ta bande de boutonneux barbotez à longueur de journée. Pas moi.

Finalement, tu manques nos seulement de discernement, mais de valeur et de morale. En Afrique, on a un respect pour les ainés, quelle que soit leur faute. Ne serait-ce qu’à ce titre, M Ekon a droit à notre déférence. Mais c’est quelque chose que toi et ta horde de bouseux vous ne connaissez pas. Que tes bafouilles sur ta page s’attaquent à moi. Soit.


Je prends toujours beaucoup de plaisir à mesurer le degré de crétineries de tes freluquets jacassant, qui semblent trouver un semblant de virilité dans leur vanité sans cesse renouvelée. Mais il n y a aucune mal à cela. Je n’ai jamais pris leurs gamineries au sérieux. Mais laisse ceux qui se sont vraiment battus pour ce pays tranquille. Je les préfère eux, qui ont essayé, qui ont payé de leur corps, de leur avenir, de leur bonheur pour un autre Togo, aux lycaons de ta page, avides de forfanteries et révolutionnaires de salon.

Un simple pneu qui explore dans la rue vous fait plonger sous vos lits. Petite explosion de grenade lacrymogène et vous voilà disparu. Demande donc à Koffigoh et Ekon, comment ils ont circulé dans la ville de Lomé quand les balles rayaient le ciel. Bandes de planqués. Vous pensez donc faire la révolution derrière vos claviers, à distribuer des points alors que vous n’êtes de de pauvres êtres virtuels, des fantômes, des riens, du vide.

Je n’ai jamais fait attention à ce que des gens disent de moi, sauf quand ils valent vraiment la peine. J’ai sans doute commis une erreur à consacrer de long moment à échanger avec toi. Je croyais que tu avais de la morale, des valeurs humaines. D’ailleurs, le Anani Soussou en privé est lucide, raisonnable, pragmatique, tout le contraire de celui qui cherche à appâter sa bande de boutonneux.

En 2015, j’ai vu un candidat se faire éparpiller comme puzzle par un président étranger, au lendemain des élections. Pourquoi tu n’en parles pas ? Pourquoi ne sors-tu pas tous ces dossiers croustillants sur le racolage de plusieurs leaders politiques à travers les capitales africaines. Je déteste cette hypocrisie.

Respectons la mémoire de ceux qui se sont sacrifiés avant nous, et essayons de faire mieux. Si vous pensez avoir les moyens de chasser Faure, venez le faire et on vous acclamera. Mais pour des gens qui paniquent et pleurnichent à la moindre explosion, rien à attendre de ce côté. Autrement, fermez-là. Et laissez ceux qui veulent descendre dans l’arène y allez.
Bande de planqués.
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