La conférence publique donnée ce mardi à Lomé par l’ONG ‘Les amis de la terre’, a achoppé sur des recommandations à l’endroit du gouvernement togolais, le secteur privé et à l’endroit des organisations de la société civile.
Les participants à cette rencontre ont recommandé au gouvernement de rendre effective la décentralisation pour que la ‘démocratie énergétique’ puisse voir le jour au Togo. Le gouvernement de Sélom Klassou est également exhorté à mettre la recherche au service du développement énergétique et tropicaliser les innovations technologiques en matière d’énergie.
«La crise climatique fait partie des défis de notre temps, elle est incontournable dans la définition de paradigmes de développement et, le monde entier, s’active pour la juguler », a déclaré Elorm Amégadzé, directeur exécutif par intérim de l’ONG organisatrice de la conférence.
Il convient, précisent ‘Les amis de la terre’, que des partenariats public-privé, société civile soient noués pour le reboisement de 400.000 hectares d’espaces dégradés.
Pour rappel, les effets des changements climatiques au Togo se traduisent par des inondations, la sécheresse, les fortes chaleurs, le décalage des saisons, les vents violents, la mauvaise répartition des pluies, l’élévation du niveau de la mer et l’érosion côtière.
Les Amis de la Terre recommandent aux acteurs du secteur privé de systématiser le reboisement compensatoire non seulement du fait des végétations détruites mais aussi pour séquestrer les gaz à effet de serre et d’augmenter les capacités de stockage et de sécurisation du gaz butane pour la consommation domestique.
Ils souhaitent que la société civile devienne des acteurs, à part entière, dans le processus de transition démocratique, adoptent voire multiplient les gestes écocitoyens et organisent des séances de plaidoyer ; de sensibilisation et de dialogue sur la problématique de transition énergétique.... suite de l'article sur Autre presse