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Israël célèbre ses 70 ans d’existence, les Palestiniens commémorent la Nakba
Publié le jeudi 19 avril 2018  |  DW AFRIQUE


© Autre presse par Présidence SN
51ème Sommet de la CEDEAO à Monrovia, au Libéria
Samedi 4 juin 2017. Monrovia . Le 51ème Sommet de la Communauté des États de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est tenue à Monrovia, au Liberia. Le Premier ministre de l`État d`Israël avait été invité à prendre part à la rencontre des chefs d`État


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Grand jour de fête nationale pour les Israéliens, pour les Palestiniens ce jour-là est surnommé la Nakba, la "Catastrophe". Il commémore le départ de 700.000 d'entre eux ayant dû fuir le pays après la création d'Israël.


Dans la vieille ville de Jérusalem, l'ambiance est pesante. Les Israéliens s'apprêtent à célébrer le jour de la commémoration des soldats morts au combat qui précède les festivités de l'indépendance.

A quelques dizaines de mètres, dans le quartier musulman, c'est l'heure de la prière. Dans une allée qui mène à l'esplanade de la mosquée Al Aqsa, se trouve l'université palestinienne Al Qods. Pour Ernan Bashir, son directeur, la Nakba qu'il n'a pas connue est une douleur qui se transmet de génération en génération.


"Nous avons perdu la moitié du pays", explique-t-il. "C'est évidemment une journée triste. On ne peut plus accéder aux endroits où nous avions l'habitude d'aller. La famille de ma mère par exemple vit à Jérusalem depuis le début du 19e siècle. Ils sont originaires de Naplouse. Ils étaient commerçants. Leurs magasins se trouvaient essentiellement à l'ouest de la ville, avant 1948. Après 1948, ils n'avaient plus accès à leurs commerces."

Une présence vécue comme une occupation

Même si avant la fondation de l'Etat israélien, les Palestiniens vivaient sous mandat britannique, pour les Palestiniens la présence israélienne est vécue comme une véritable occupation. "Dans un passé récent, je ne pense pas qu'il y a eu d'autres périodes ou nous avions si peu de droits civils", affirme Ernan Bashir. "Même lorsque les Anglais étaient-là, on savait que ça serait temporaire. Maintenant nous sommes des citoyens de seconde classe, surtout à Jérusalem."

Une célébration mêlée de tristesse

En face on se prépare à la fête, drapeaux accrochés aux fenêtres, sur les voitures et devant les magasins. Dan Ilouz, Israélien d'origine marocaine, conseiller municipal à la mairie de Jérusalem, appartient a la droite modérée. Pour lui, la fête de l'indépendance est mêlée de tristesse.


"Le même jour on va commémorer le souvenir des soldats qui sont décédés et quelques heures après on commence les célébrations", souligne-t-il. "C'est très difficile pour les familles qui ont perdu leurs enfants On se rappelle vraiment du sacrifice des personnes qui ont permis l'indépendance d'Israël juste avant d'entrer dans la fête de l'indépendance."
... suite de l'article sur Autre presse


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