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Financement des partis politiques (série 4/5): l’argent de l’étranger
Publié le jeudi 19 avril 2018  |  RFI


© aLome.com par Parfait
L`ADDI recourt au financement populaire pour sa campagne présidentielle 2015
Lomé, le 23 mars 2015. L`ADDI justifie sa candidature au scrutin de 2015 et lance une opération de collecte de dons volontaires, équivalent de 100 millions de fcfa.


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Toute cette semaine Afrique économie se penche sur une question cruciale, l’économie des partis politiques africains. L'argent étant le nerf de la guerre, comment se finance l’action politique ? Par quels mécanismes publics ou privés ? Quatrième volet de cette enquête : Les amis présidents ou l'argent de l'étranger

L'argent de l'étranger, voilà un aspect du financement des partis politiques sur lequel les dirigeants sont assez discrets. Antoine Glaser, journaliste et spécialiste de la politique africaine.

« Si vous êtes un opposant africain, c'est évident que vous regardez d'abord en Afrique quels sont les gens susceptibles de vous aider. Comme un certain nombre de chefs d'Etat africains aiment bien pour leur influence montrer à leurs voisins qu'ils ont une capacité de nuisance, ils peuvent très bien soutenir les oppositions. »

Si l'on se penche sur un passé récent, les généreux donateurs avaient pour nom Félix Houphouët-Boigny, Omar Bongo ou Mouammar Kadhafi. Selon Antoine Glaser, Mouammar Kadhafi était même un spécialiste du trafic d'influence.

«Un certain nombre de chefs d'Etat africains savaient très bien que s'ils n'allaient pas faire allégeance chez le Roi des rois, la plupart du temps, ils risquaient d'avoir des problèmes avec leurs opposants. Les proches de Kadhafi disaient aux chefs d'Etat : si vous ne venez pas chercher la valise, je donnerai la valise à votre opposition ! »

Pour Gilles Yabi, le fondateur du groupe de réflexion Wathi, ce financement de la vie politique par des fonds étrangers est avant tout le symptôme du dysfonctionnement démocratique en Afrique.
... suite de l'article sur RFI


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