Le dialogue inter togolais à la croisée des chemins/La Coalition au pied du mur

Politique

Publié le mardi 24 avril 2018 | Le Combat du Peuple

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Conférence de presse de la Coalition des 14 après les violences ayant marqué les départs étouffés de leur marche
Lomé, le 11 avril 2018. Siège de la CDPA. Conférence de presse. Bilan du 1er jour de l`appel à manifestation de rue de la coalition de 14 partis politiques de l’opposition togolaise. C`est le 1er appel du genre depuis l’ouverture du dialogue intertogolais le 19 février dernier. La coalition fait état de plusieurs blessés et de certains véhicules de ses leaders endommagés. Elle annonce également la poursuite de ces manifestations jeudi et samedi. Aux dires du chef de file de l’opposition, Jean-Pierre FABRE, ces actes "constituent des tentatives d’assassinat" et ne manqueront pas d’avoir des suites judiciaires.

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Le désordre des choses est le propre de Mme Brigitte Kafui JOHNSON-ADJAMAGBO, Secrétaire Générale de la CDPA, un parti trotskiste qui n’a jamais gagné un seul siège dans un scrutin après plus de trente ans d’existence.

Cette dame, ancien membre du bureau de la tristement célèbre Conférence Nationale dite souveraine, fait partie des caïmans du marigot qui ont appris à manier le lexique du pluralisme, de la transparence et de la ” bonne gouvernance ” pour mieux s’affranchir de ses effets.

Mme JOHNSON-ADJAMAGBO, véritable égérie de la coalition des 14 partis, veut se servir de la rue pour se venger des urnes.

Nous savons tous que l’Afrique a besoin de héros ou d’héroïnes, mais il est assez navrant d’entendre de brillants esprits imputer tous les maux de leur pays aux calculs retors et à la cupidité des dirigeants.

La dernière sortie de cette dame au sujet de la décision de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO à Lomé sur le Togo en est une illustration patente et irréfutable. En comparant le cas du Togo à celui de la Guinée Bissau, Mme JOHNSON-ADJAMAGBO verse dans l’amalgame et crée la confusion dans les esprits. Cette façon de présenter les choses est vicieuse. Pour elle, cette posture est la belle affaire, qu’elle procède du terrorisme, du revanchisme ethnique ou de la cupidité, la violence fragmentée et diluée s’enracine à l’échelon militant.

Il est temps pour les uns et les autres de se ressaisir et de revenir sur terre. Car, quelle que soit la physionomie du mouton, la fête aura bel et bien lieu.

Il n’y a pas si longtemps, nous avions parlé dans nos colonnes de requiem pour une révolution. Nous y sommes. Bientôt, les rêves de départ de Faure par la rue tourneront au cauchemar. Il est donc impératif de réconcilier révolution et droit. Nous devons nous situer dans le temps pour notre propre survie. Autrement ce sera le vertige. Il faut avoir le courage d’agir.

Il ne suffit pas de déblatérer en usant des élucubrations pour devenir héroïne d’une révolution mort née. Il faut surtout retenir que le peuple est, à la fois, partout et nulle part. Personne n’en a la paternité. ... suite de l'article sur Le Combat du Peuple

La feuille de route politique de la CEDEAO au Togo, d`avril à juin 2018 (Robert Dussey)
Publié le: 22/4/2018 |

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