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Le Goupe Bolloré réagit à la garde-à-vue de ses dirigeants
Publié le mercredi 25 avril 2018  |  Focus Infos


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Faure GNASSINGBE inaugure la salle de cinéma et de spectacles Canalolympia, financée par le groupe Bolloré
Lomé, le 24 octobre 2017. Hanoukopé. Faure GNASSINGBE inaugure la salle de cinéma et de spectacles Canalolympia, financée par le groupe Bolloré. Cette nouvelle infrastructure est censée combler un grand vide laissé par la fermeture de toutes les grandes salles de cinéma dans la capitale togolaise depuis plusieurs années. La construction de cette nouvelle salle a été financée par le groupe Bolloré dont le PDG, Vincent Bolloré, a aussi pris part à cette inauguration. Vincent BOLLORE.


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L’information a fait le tour des médias dans la matinée de ce 24 avril. Selon nos confrères du «Monde», Vincent Bolloré , propriétaire du groupe éponyme et plusieurs de ses cadres , ont été placés en garde-à-vue dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre ( banlieue de Paris, France), où ils sont entendsu dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour « corruption d’agents publics étrangers » et portant sur les conditions d’obtention en 2010 des terminaux à conteneurs de Conakry ( Guinée) et Lomé.

Dans un communiqué dont Focus Infos a obtenu copie, le Groupe Bolloré dément formellement que sa filiale de l’époque incriminée, la SDV, ait commis des irrégularités et rappelle avoir obtenu la concession du terminal à conteneurs de Lomé depuis 2001.

Le dossier qui vaut à Vincent Bolloré et à plusieurs de ses cadres d’être mis en cause et gardés à vue par la justice française serait lié à des soupçons de corruption autour de l’attribution de concessions portuaires à Lomé et à Conakry. Selon « Le Monde », les magistrats veulent établir si oui ou non, les dirigeants du groupe Bolloré ont utilisé leur filiale de communication Havas pour faciliter l’arrivée au pouvoir d’Alpha Condé, ou la réélection du président de la République, Faure Gnassingbé, en assurant des missions de conseil et de communication sous-facturées. Et ce dans un seul objectif : obtenir les concessions portuaires de terminaux à conteneurs.


CONCESSION OBTENUE AU TOGO DEPUIS 2001 :

Dans un communiqué rendu public peu après l’annonce par la presse de la garde à vue de ses dirigeants, le Groupe Bolloré révèle que l’enquête en cours qui porte sur des facturations de prestations de communication en Guinée et au Togo dans les années 2009 et 2010, est en réalité née « à la suite d’une plainte d’un ancien collaborateur », dont il précise qu’il a été « condamné pour détournement d’actifs à 3 ans et 9 mois d’emprisonnement ferme et environ 10 millions d’euros de dommages et intérêts ».

De fait, le Groupe Bolloré dément formellement que sa filiale de l’époque SDV Afrique ait commis des irrégularités. « Les prestations relatives à ces facturations ont été réalisées en toute transparence. L’audition de ses dirigeants permettra d’éclairer utilement la justice sur ces questions qui ont fait l’objet d’une expertise indépendante qui a conclu à la parfaite régularité des opérations » assure le communiqué.

Selon les déclarations du français, Havas, depuis plus d’un demi-siècle, apporte son expertise en communication à des campagnes politiques dans le monde entier et dans des conditions de transparence irréprochables. « La partie transport du Groupe Bolloré a investi en Afrique bien longtemps avant la prise de contrôle d’Havas pour des concessions portuaires dont le succès dépend d’investissements colossaux et nécessite une expertise de haut niveau » précise-t-on au siège du groupe.


Qui rappelle que face à une concurrence forte, c’est l’expertise reconnue du groupe, ses capacités financières, son réseau industriel, son expertise portuaire depuis plus de 30 ans, les investissements qu’il réalise sur le continent africain (plus de 2 milliards d’euros sur les 8 dernières années dont 360 millions pour la seule année 2017) qui lui permettent de se voir attribuer des concessions portuaires.

Mais surtout, que les concessions incriminées, notamment celles obtenues au Togo l’ont été en 2001, bien avant l’entrée du groupe dans Havas, ou en Guinée, en 2011, à la suite de la défaillance du n°1 (le groupe étant arrivé en seconde position à cet appel d’offres), défaillance constatée avant l’élection du Président.

... suite de l'article sur Focus Infos


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