Angela Merkel est attendue, ce vendredi 27 avril, à Washington. Après Emmanuel Macron, elle va tenter à son tour de convaincre Donald Trump d'être plus flexible concernant les taxes douanières et le nucléaire iranien.
Comme le président français, la chancelière allemande va sans doute évoquer la question du nucléaire iranien avec Donald Trump.
Une question qui fâche. Christopher Ford le secrétaire d’Etat américain pour la sécurité internationale et la non-prolifération explique a ce sujet : "Nous ne cherchons pas à renégocier le Plan d'action complet conjoint, à le rouvrir ou à en changer les termes. Nous recherchons un accord supplémentaire qui recouvrirait en quelque sorte une série de règles supplémentaires permettant de répondre plus efficacement à ces défis."
Alors que Donald Trump semble se préparer à dénoncer le texte sur le nucléaire iranien avant la date limite du 12 mai, Angela Merkel, comme le président français, tentera de le convaincre que, faute d'une solution alternative, l'accord doit être préservé pour éviter que Téhéran reprenne sa quête de l'arme atomique.
Les taxes sur l'acier et l'aluminium, autre pomme de discorde
Autre grand dossier sur lequel Donald Trump reste intransigeant : les droits de douane accrus sur l'acier et l'aluminium européens. Sur ce point, il semble qu’Angela Merkel ne se fasse pas trop d’illusion.
La négociation risque d’être serrée, d’autant qu’elle est présentée comme proche du prédécesseur détesté de Donald Trump, Barack Obama, et qu'elle est une femme.... suite de l'article sur Autre presse