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Vincent Bolloré au JDD : "Faut-il abandonner l’Afrique?"
Publié le dimanche 29 avril 2018  |  Journal du Dimanche


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Faure GNASSINGBE inaugure la salle de cinéma et de spectacles Canalolympia, financée par le groupe Bolloré
Lomé, le 24 octobre 2017. Hanoukopé. Faure GNASSINGBE inaugure la salle de cinéma et de spectacles Canalolympia, financée par le groupe Bolloré. Cette nouvelle infrastructure est censée combler un grand vide laissé par la fermeture de toutes les grandes salles de cinéma dans la capitale togolaise depuis plusieurs années. La construction de cette nouvelle salle a été financée par le groupe Bolloré dont le PDG, Vincent Bolloré, a aussi pris part à cette inauguration. Vincent BOLLORE.


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Vincent Bolloré a été mis en examen pour "corruption d'agent étranger", "complicité d'abus de confiance" et "faux et usage de faux" pour les conditions de l'attribution de concessions portuaires en Guinée et au Togo. Dans une tribune publiée dans le JDD, l'homme d'affaires de 68 ans estime que ces soupçons se nourrissent de la perception, fausse selon lui, d'une Afrique "terre de non-gouvernance".




Dans une tribune publiée dans le JDD, Vincent Bolloré, mis en examen cette semaine pour "corruption d'agent étranger", "complicité d'abus de confiance" et "faux et usage de faux" pour les conditions de l'attribution de concessions portuaires en Guinée et au Togo, s'interroge, après, dit-il, "deux pénibles jours" de garde à vue : "Faut-il abandonner l'Afrique?"

"Je ne souhaite pas commenter des faits examinés par la justice et qui vont désormais être analysés et plaidés à décharge, mais comment imaginer que des dépenses de communication de quelques centaines de milliers d’euros comptabilisées en toute transparence avec un groupe de communication de taille et de réputation mondiale, aient déterminé des investissements de centaines de millions d’euros pour des opérations portuaires où l’exigence technique est considérable, et obtenu à l’occasion d’appels d’offres internationaux", ajoute l'homme d'affaires de 68 ans.



Bolloré dénonce des informations "fausses ou malveillantes"


Il déplore aussi qu'"en raison de campagnes véhiculant des informations fausses ou malveillantes", le continent africain, où son groupe a investi "près de quatre milliards d'euros et a contribué à (...) créer énormément d'emplois", soit "appréhendé comme une terre de non-gouvernance, voire de corruption".

"J'ai réalisé au cours de ces derniers jours que ce que nous faisions en toute bonne foi depuis longtemps, vu à travers le prisme d'un continent africain considéré comme dirigé par des équipes sans foi ni loi, était le terreau d'une suspicion légitime", développe-t-il encore.

"Arrêtons ce traitement inexact et condescendant des Africains", poursuit-il, ajoutant : "Je crois que dans un avenir proche, la France aura plus besoin de l’Afrique que l’inverse."

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