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L’Afrique change, selon Ellen Johnson Sirleaf
Publié le lundi 30 avril 2018  |  DW Afrique


© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d’Etat
Vendredi 28 Mars 2014. Yamoussoukro. Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine. Photo : Ellen Johnson Sirleaf, Présidente du Libéria


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La fondation Mo Ibrahim remet à Kigali le prix portant son nom à l'ancienne présidente du Liberia, Prix Nobel de la paix en 2011. Ce prix récompensant la bonne gouvernance comprend une enveloppe d'un million de dollars.




Ellen Johnson Sirleaf s'est félicitée d'avoir reçu ce prix Mo Ibrahim qui fait promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance. Ce prix est le fruit du respect du terme de la constitution libérienne qui limite la fonction présidentielle à deux mandats.

Ellen Johnson Sirleaf est aussi récompensée pour avoir transmis de façon pacifique le pouvoir à son successeur Georges Weah. L'ex-présidente du Liberia pense que l'Afrique a fait du progrès en termes de démocratie.

"Je pense que vous vous trompez au sujet de l'Afrique. Regardez autour de vous et vous verrez combien de transitions pacifiques ont eu lieu. Pouvez-vous voir comment la démocratie se propage à un rythme auquel vous ne voulez pas donner une véritable reconnaissance?


Il y en a quelques unes qui sont à la traîne, sans aucun doute, mais cela se passe dans tout le continent. Alors oui, quelques dirigeants restent au pouvoir, peut-être parce que leurs peuples les aiment, ou peut-être parce qu'ils ne savent pas ce qui pourrait se passer s'ils quittent le pouvoir. Mais cela fait partie du passé. Ça change. Ce que nous manquons, c'est d'encourager le changement."

Pourtant ces dernières années, nombreux sont les présidents africains qui ont modifié leur constitution pour se maintenir au pouvoir ou qui violent leur propre constitution. C'est d'ailleurs le cas en République démocratique du Congo, au Rwanda, en Guinée ou même en Côte d'Ivoire.

Un bilan en demi-teinte

Pour l'analyste et politologue congolais, Alfred Shango Lokoho, le choix d'Ellen Johnson Sirleaf est mitigé si l'on considère son bilan.

"Sur le plan strict du respect de la constitution de la démocratie libérienne, elle mérite le prix. Mais si on ajoutait d'autres critères, notamment sur la question par exemple de la corruption, ça serait problématique."
... suite de l'article sur Autre presse


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