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Le message de Kokoroko à la jeunesse et aux journalistes
Publié le lundi 30 avril 2018  |  GLOBAL ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, pose la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés du CERSA
Lomé, le 06 avril 2017. Université de Lomé, CERSA (Centre régional d`excellence sur les sciences aviaires). Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, conclut une visite de travail de 24h au Togo en touchant du doigt le fonctionnement quotidien du CERSA. L`ouverture de ce Centre a été financé par la Banque mondiale dans le cadre du "Projet des centres d`excellence africains qui soutient l`enseignement des sciences et technologies dans les Universités en Afrique occidentale et centrale via 22 sous-projets. Au CERSA, Makhtar Diop a aussi procédé à la pose de la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés de ce Centre régional, en compagnie du ministre Broohm (de l`Enseignement supérieur du Togo), de Jacob Kokou Tona (Directeur du CERSA) et du Président de l`UL, Pr Kokoroko.


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Une session de préparation du forum présidentiel de la jeunesse, annoncé par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé dans son discours à la nation le 3 janvier, qui s’est tenu ce samedi à Lomé, a encore été utilisée par le professeur Dodzi Komlan Kokoroko, président du comité d’organisation, pour envoyer un message clair à la jeunesse togolaise et aux journalistes.

Le président de l’Université de Lomé a d’entrée de jeu tenu à rappeler que le comité d’organisation qu’il préside, n’est pas composé de 'blagueurs' mais est une ‘passerelle’ qui doit permettre à 'un homme (Faure Gnassingbé, ndlr) et sa jeunesse' de se rencontrer.

A l’endroit de ceux qui penseraient le contraire, l’universitaire dit que cette question mérite une ‘réflexion fine’ plutôt que des analyses ‘réductrices qui n’apportent rien’.

Il a par ailleurs souligné qu’il croit profondément à cette rencontre qui, selon ses mots, permettrait d’apporter des solutions appropriées aux maux dont souffre la jeunesse togolaise. Il n’a pas manqué de saisir l'occasion pour affirmer que le gouvernement a apporté énormément à la jeunesse sur la problématique de l’emploi mais ces efforts sont ignorés par les bénéficiaires. Pour s’en convaincre, il a cité pèle-mèle le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ) et le Programme d’appui au développement à la base (PRADEB).

Il a par contre souligné que ces efforts du gouvernement ne peuvent être perçus comme un ‘correctif’ aux problèmes de la jeunesse mais comme ‘des débuts de réponses qui méritent d’être affinés’.

«Plutôt que d’être dans un journalisme primaire et sans enjeu, il nous faut analyser l’existant », a-t-il dit à l’endroit de la presse togolaise.

Pour cet agrégé des sciences juridiques et politiques, la résolution des questions de l’emploi ne se décrète pas. «Tant vous avez un pays instable, les bailleurs de fonds ne seront jamais intéressés par le Togo», a-t-il insisté.

Il a également abordé la question de la citoyenneté. Personne ne retient notre jeunesse à ne pas s’engager politiquement mais l’engagement politique doit aller de pair avec la problématique de la responsabilité. Le Togo doit changer et doit vivre cette démocratie exemplaire que nous appelons de tous nos vœux mais avec des citoyens responsables et non inciviques ou irresponsables », a-t-il lancé.
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