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Affaire Bolloré au Togo : Jacques Dupuydauby espère «rebattre les cartes»
Publié le lundi 30 avril 2018  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Faure GNASSINGBE inaugure la salle de cinéma et de spectacles Canalolympia, financée par le groupe Bolloré
Lomé, le 24 octobre 2017. Hanoukopé. Faure GNASSINGBE inaugure la salle de cinéma et de spectacles Canalolympia, financée par le groupe Bolloré. Cette nouvelle infrastructure est censée combler un grand vide laissé par la fermeture de toutes les grandes salles de cinéma dans la capitale togolaise depuis plusieurs années. La construction de cette nouvelle salle a été financée par le groupe Bolloré dont le PDG, Vincent Bolloré, a aussi pris part à cette inauguration. Vincent BOLLORE.


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L’ancien associé du magnat breton, qui gérait à travers son entreprise Progosa la concession du terminal à conteneurs du Port de Lomé avant son attribution à Africa Bolloré Logistics, en 2009, attend notamment de la mise en examen de Vincent Bolloré qu’elle lui évite, entre autres, la prison en Espagne.



Au Togo, Bolloré Africa Logistics (anciennement SDV), la filiale logistique du groupe, est présente depuis 2001. Elle y gère notamment le terminal conventionnel (RoRo & marchandises en vrac) du Port autonome de Lomé (PAL). En 2009, à la veille de la campagne qui allait aboutir à la réélection du président Faure Gnassingbé, elle obtenait, en sus, la gestion pour 35 ans ans du terminal à conteneurs (Togo Terminal).

Une concession attribuée au détriment de Progosa, un groupe franco-espagnol, basé à Séville, dont le président et fondateur est Jacques Dupuydauby. Si ce dernier est un ancien associé de Vincent Bolloré, entre les deux hommes, à cette époque, le contentieux est déjà lourd.

D’après les premiers éléments de l’enquête, Vincent Bolloré et deux de ses collaborateurs mis en examen en même temps que lui – Jean-Philippe Dorent, directeur du pôle international de l’agence Havas, et Gilles Alix, DG du Groupe Bolloré – sont soupçonnés d’avoir sous-facturé les services de l’agence de communication Havas Worldwide (feu Euro RSCG), filiale à 60 % du groupe Bolloré, auprès du président Faure Gnassingbé. En échange, ce dernier leur aurait accordé la concession du terminal à conteneurs, géré jusqu’alors par Progosa.


Dès l’annonce du placement en garde à vue de Vincent Bolloré, l’entreprise contestait, dans un communiqué, l’hypothèse des magistrats parisiens : « La partie transport du Groupe Bolloré a investi en Afrique bien longtemps avant la prise de contrôle d’Havas pour des concessions portuaires dont le succès dépend d’investissements colossaux et nécessite une expertise de haut niveau. »

Concernant le volet togolais de l’enquête, le groupe ajoutait que « les concessions obtenues au Togo l’ont été en 2001, bien avant l’entrée du groupe dans Havas ».

Un demi-frère du président chez Havas Togo


Mais selon des documents dont la teneur a été révélée le 27 avril par le quotidien français Le Monde, les enquêteurs français sont intrigués par la « sous-facturation des prestations » de la campagne électorale du président togolais. Estimées à 800 000 euros, celles-ci auraient pourtant été facturées seulement 100 000 euros, sur « instructions données par Vincent Bolloré et Gilles Alix».

Le 24 mai 2010, deux mois après la victoire aux élections présidentielles de Faure Gnassingbé (avec 60,92 % des voix), un avenant au contrat de concession portuaire a été signé, « portant entre autres sur la construction d’un troisième quai » par Africa Bolloré Logistics.
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