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Les marchés des changes se stabilisent en Afrique, mais les vulnérabilités restent élevées
Publié le mardi 1 mai 2018  |  Jeune Afrique


© Autre presse par DR
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La société d'assurance-crédit Coface revient dans une note sur le risque de change en 2018. D'après l'organisation, si les pressions se sont réduites sur le marché des changes, des fragilités demeurent. La baisse du niveau des réserves rend les économies africaines plus vulnérables à un nouveau choc.

Depuis 2014, face à la dégradation des termes de l’échange et les pressions baissières, «les autorités ont réagi de manière diverse : si beaucoup ont dû en permettre une dépréciation significative, ceux disposant d’un régime de change moins flexible se sont appuyés sur leurs réserves pour soutenir la parité», indique la société d’assurance-crédit Coface.

Les pressions s’atténuent


Si les pressions subies ont été importantes en 2016, « l’amélioration des balances commerciales en 2017, notamment grâce à une augmentation de la production et des prix des matières premières exportées, a ensuite permis une relative stabilisation du cours des devises ». «Cette atténuation des pressions s’observe également pour les pays disposant d’un régime de change moins flexible », explique la Coface.


Si en 2016 le déficit extérieur des pays d’Afrique de l’Ouest, et en particulier ceux de l’UEMOA, s’était accru, les réserves ont commencé à se reconstituer en 2017 au Mali, où la production d’or a augmenté de 5 %, et au Niger, avec la hausse des exportations d’uranium et de pétrole. «En Afrique du Nord, les tensions demeurent fortes (Algérie, Tunisie), mais on observe une amélioration notamment en Libye où la production de pétrole a doublé en 2017 par rapport à 2016», explique l’étude de la Coface.

Des poches de risque persistent


Celle-ci va plus loin et indique que « des poches de risque demeurent ». « La Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) est encore aux prises d’importantes pressions baissières sur le franc CFA », détaille-t-elle.

La baisse des réserves a continué dans la zone, « ranimant d’intenses rumeurs d’une dévaluation et d’une césure entre la valeur du franc CFA en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale». Cependant, « à la faveur de l’évolution des cours internationaux du brut, d’un relèvement du taux directeur en mars 2017 (de 2,45 % à 2,95 %), et, surtout, de l’octroi de crédits par le FMI à trois pays de la zone (le Cameroun, le Gabon et le Tchad) entre avril et septembre 2017, la balance des paiements de la Cemac a enregistré une (légère) embellie».


«Les réserves ont commencé à se stabiliser, mais demeurent faibles et leur évolution pourrait retrouver une tendance baissière si le FMI ne parvient pas à conclure un accord avec la République du Congo et la Guinée équatoriale. Le risque de dévaluation du franc CFA en Afrique centrale n’est donc pas totalement à exclure», souligne la Coface.
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