Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Zone franche : un cadre de dialogue social est né pour gérer les conflits
Publié le mercredi 2 mai 2018  |  GLOBAL ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Célébration du 1er mai 2018 au Togo: A la suite de la présentation du cahier des charges des centrales syndicales, le gouvernement promet l’ouverture d’une table ronde de négociations
Lomé, le 1er mai 2018. A la suite de la présentation du cahier des charges par les Centrales syndicales, le gouvernement togolais, par la voix du Ministre BAWARA, promet, dans les 15 jours à venir, l’ouverture d’une table ronde de négociations avec ces centrales, afin de trouver des solutions au monde du travail local. La centrale STT a décidé de marquer son mécontentement ce 1er mai en organisant une marche silencieuse en tenue noire.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Les partenaires sociaux de la zone franche togolaise se sont dotés d’un cadre de dialogue social. Le protocole d’accord pour la mise en place de ce cadre a été signé ce mardi à Lomé.

Le document a été paraphé par le président de l’Association des sociétés de zone franche (ASOZOF), Victor Kossi Adodo, le Directeur général par intérim de la Société d’administration de la zone franche (SAZOF), Atsouvi Yawo Sikpa et le porte-parole du collectif des syndicats de la zone franche.

Ce cadre de concertation et de dialogue social entre l’Etat, les employeurs et les travailleurs de la zone franche transparaît à l'article 86 de la Convention collective sectorielle de la zone franche, signée le 16 octobre 2012.

La cheville ouvrière de cet accord tripartite est Victor Kossi Adodo, arrivé à la tête de l’ASOZOF en avril 2017. Dans son discours de circonstance, le patron des employeurs des sociétés de la zone franche a rappelé que selon les termes de l’Organisation internationale du travail (OIT), le dialogue social s’entend des processus de négociations, de partage de l’information, de consultation, de gestion de conflits mis en place par le gouvernement, les employeurs et les travailleurs, sur des questions liées à la politique économique et sociale menée par l’Etat.

«Le dialogue social se situe donc au cœur de l’harmonie sociale et constitue de ce fait un instrument de gestion de conflits sociaux, un outil de recherche de consensus », a-t-il déclaré.

Il revêt, a-t-il poursuivi, un triple avantage pour les parties prenantes. « Pour les employeurs, la qualité du dialogue social entraîne l’augmentation de la productivité, de la rentabilité et du profit. Pour les travailleurs, le dialogue social produit des effets bénéfiques relatifs à l’expérimentation du travail décent, productif, réalisé dans des conditions de sécurité, de liberté, d’égalité et de dignité. Pour l’Etat, la complémentarité des intérêts des employeurs et des travailleurs devient l’intérêt général dont il est le défenseur et le garant», a-t-il relevé.

Il n’a manqué de retracer le chemin parcouru par la zone franche au Togo. Cette zone de l’activité économique jugée prioritaire par les autorités d’un pays et présentant des avantages fiscaux afin d’attirer l’investissement et de développer l’activité économique, a déjà parcouru un long chemin.

La zone franche industrielle a été créée en 1989 et les premières entreprises ont commencé par s’y installer dès 1990. Dans cette dynamique, un comité des chefs d’entreprises a vu le jour pour négocier avec un collectif des travailleurs de la zone franche.

Le 1er juin 1996, l’accord sur les relations de travail entre employeurs et travailleurs de zone franche a été signé. Il s’agissait d’un outil de dialogue social, né de la volonté et de la concertation entre travailleurs, employeurs et Etat. Les négociations tripartites conduiront plus tard à la convention collective de la zone franche du Togo.

Atsouvi Yawo Sikpa, le Directeur général par intérim de la SAZOF a félicité les employeurs et les travailleurs de la zone franche. « Vous êtes sur la bonne voie et nous ne pouvons que vous soutenir et vous accompagner. Le dialogue social est nécessaire, je dirai même vital », a-t-il dit.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires