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Togo/ Le Togo et son régime politique : Faure Gnassingbé, dictateur ou démocrate ?
Publié le mercredi 2 mai 2018  |  icilome


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Défilé militaire et civil à la faveur des 58 ans de l’accession du Togo à la souveraineté Internationale
Lomé, le 27 avril 2018. Place des fêtes à Lomé II. Défilé militaire et civil à la faveur des 58 ans de l’accession du Togo à la souveraineté Internationale. Il s’est déroulé sous le regard du Président de la République Faure GNASSINGBE, du Premier Ministre, du Président de l’Assemblée Nationale, des présidents des institutions de la République, des ministres, des députés à l’Assemblée et d’une foule nombreuse. Ces citoyens ont défilé au son de la musique des Forces Armées Togolaises (FAT) et d`instruments traditionnels de civils. Bain de foule de Faure GNASSINGBE.


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La crise politique togolaise qui dure depuis des dizaines d’années trouve son origine dans un seul mal : la confiscation du pouvoir par un système politique mis en place depuis plus de cinq décennies. Cette crise est née dès le début des années 90 et depuis ce temps jusqu'à ce jour, le peuple n’a de cesse d’exprimer son désir de voir l’alternance politique véritable se réaliser au sommet de l’État. Le Général Eyadema a fait feu de tout bois pour priver le peuple togolais de ce vœu si cher à lui jusqu’à ce que la mort ne l’emporte le 05 février 2005.


Malheureusement pour les partisans du changement, le même système qui tient les commandes va priver les Togolais de cette opportunité qui devrait permettre, pour une des rares fois, un jeu démocratique libre en vue d’un changement accepté par tous après la disparition de l'homme du 13 janvier. Mais il a plutôt fallu plusieurs centaines de morts pour que le fils succède de force au père. Et depuis ce temps, c’est le même vin qui saoule, la même chanson qui fait danser la foule. Le problème demeure intact et le même, l’alternance politique, toujours l’alternance, si proche et toujours si loin.

Toute la communauté nationale et internationale en est consciente et pour y remédier donc, un accord intitulé Accord Politique Global (APG) fut signé en août 2006. Le respect des clauses de cet accord devrait en réalité permettre que le jeu démocratique transparent débouche à cette alternance politique dont tous les cœurs sont restés constamment avides. Cet APG a fait des années sans pouvoir être appliqué, il aura été d’ailleurs déclaré mort par les hommes du pouvoir en place.

Plus tard, ce fut la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR), une initiative de Faure Gnassingbé financée par les partenaires et son gouvernement lui-même. Il nous souvient en effet que le rapport final de cette commission a clairement recommandé la limitation du nombre de mandats présidentiels depuis 2012 en vue de permettre le renforcement de la réconciliation nationale reposant sur une base bien solide. Pour ce faire, il aurait suffi de rétablir les articles 60 et 59 de la constitution de 1992 au lendemain des travaux de la CVJR comme indiqué dans le document final pour que tout le problème soit résolu à l’époque. Mais rien ne fut fait.
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