Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Bollorégate : l’Etat togolais ne se sent pas concerné
Publié le jeudi 3 mai 2018  |  GLOBAL ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Faure GNASSINGBE inaugure la salle de cinéma et de spectacles Canalolympia, financée par le groupe Bolloré
Lomé, le 24 octobre 2017. Hanoukopé. Faure GNASSINGBE inaugure la salle de cinéma et de spectacles Canalolympia, financée par le groupe Bolloré. Cette nouvelle infrastructure est censée combler un grand vide laissé par la fermeture de toutes les grandes salles de cinéma dans la capitale togolaise depuis plusieurs années. La construction de cette nouvelle salle a été financée par le groupe Bolloré dont le PDG, Vincent Bolloré, a aussi pris part à cette inauguration.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier



Pour la première fois depuis les déboires judiciaires auxquels le président directeur général du Groupe Bolloré, Vincent Bolloré est confronté dans son pays (France), le gouvernement togolais vient de réagir.

Le point focal du gouvernement togolais, Gilbert Bawara n’a pas été du dos de cuillère pour condamner le fait qu’on dise que le gouvernement ait cédé à l’industriel français un terminal à conteneur au Port autonome de Lomé (PAL) en 2011, en contrepartie du rôle joué par Havas, la filiale du Groupe Bolloré dans la réélection de Faure Gnassingbé à l’élection présidentielle de 2010.

«C’est ridicule, scandaleux, voir même un peu condescendant d’imaginer qu’une agence en communication pourrait avoir une influence quelconque sur une élection présidentielle dans un Etat africain », a-t-il déclaré ce jeudi sur la radio Victoire FM, ajoutant que la procédure de passation de concession pour la construction et la gestion d’un terminal que le Groupe Bolloré a obtenu au PAL pour une durée de 35 ans, a eu lieu dans les règles de l’art.

Pour le gouvernement togolais, cela s’apparente à une « injure à l’intelligence et à la sagesse des peuples et des citoyens africains ». Le gouvernement togolais dit ne pas avoir d’assurance quelconque à donner dans cette affaire parce que ne se sentant pas concerné.


Selom Klassou et ses ministres estiment que c’est une affaire qui oppose un opérateur économique français à son pays. « Pour le moment, nous avons des bribes d’information à travers les commentateurs et les journalistes. L’Etat togolais n’a aucun élément fiable du dossier », a indiqué le ministre.

Cependant, l’Etat togolais est tout ouï pour, dit-il, fournir une information ou un quelque élément, si jamais la justice française l’interpelle. « Nous le ferons volontiers sans aucun problème », a-t-il précisé.



... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires