La fonction d’évaluation a pris, au cours de la dernière décennie, une importance considérable dans le pilotage et la gouvernance des politiques publiques des Etats africains.
Elle est un instrument de référence en matière d’aide publique au développement et permet d’améliorer l’impact des interventions.
Depuis 5 ans, l’UEMOA dispose d’une cellule d’évaluation et encourage les 8 pays membres à créer des plateformes nationales de facilitation des pratiques évaluatives.
Le Togo a officialisé la sienne jeudi.
C’est un acte fondateur majeur pour l’évaluation des politiques publiques, a souligné Badanam Patoki, le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances. Il avait à côté le représentant de la Commission de l’UEMOA à Lomé.
Un usage efficace des ressources publiques est attendu en ces temps de contraintes budgétaires réelles. Pour cela, il faut être en mesure d’évaluer l’adéquation des moyens et le succès des grandes politiques mises en œuvre. Le discours politique est favorable à une telle évaluation. Cependant, l’organisation de l’administration et des institutions françaises, et leur histoire récente, ne traduisent pas clairement ce souhait.
La plateforme lancée par le gouvernement togolais devrait permettre davantage d’efficacité.