Eddie Komboigo a été reconduit, dimanche à Ouagadougou, à la tête du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) pour un mandat de trois ans, a constaté APA.
L’élection de M. Komboigo a mis fin au 7e congrès ordinaire de la formation politique créée par l’ex-président burkinabé, Blaise Compaoré.
Entamée la veille, la rencontre s’est tenue autour du thème : «Place et rôle du CDP dans l’évolution socio-politique récente au Burkina Faso».
Pendant deux jours, des milliers de congressistes venus de l’intérieur du Burkina Faso et de pays étrangers comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Canada, ont examiné des questions relatives non seulement à la vie du parti, mais également à la situation nationale.
Conformément aux textes fondateurs du parti, cette instance suprême devrait permettre le renouvellement de l’organe dirigeant du parti (bureau exécutif national).
Plusieurs candidats avaient postulé à la présidence du parti, 19 au total, selon plusieurs sources proches de l’organisation dudit congrès.
Pour départager les candidats, le parti s’est résolu à les soumettre au vote d’un comité, à l’issue duquel, Eddie Komboïgo a été élu par 39 voix, contre 33 pour son concurrent Boureima Badini.
Ce 7e congrès ordinaire du CDP constitue le deuxième du genre depuis la chute de Blaise Compaoré en fin octobre 2014, suite à l’insurrection populaire.
Le premier congrès ordinaire post-insurrectionnel a eu lieu en mai 2015 et avait permis de désigner Eddie Komboïgo comme président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).