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Alternance(s) en Afrique de l’Ouest
Publié le jeudi 10 mai 2018  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Parfait
Conférence de presse des Présidents Alassane Ouattara et John Mahama Dramani
Mardi 28 Avril 2015. Lomé. Conférence de presse des Présidents Alassane Ouattara et John Dramani Mahama à l`issue de leur visite de solidarité au peuple togolais qui a organisé une élection présidentielle, le samedi 25 avril 2015.


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par André Silver Konan
André Silver Konan est un journaliste et éditorialiste ivoirien, collaborateur de Jeune Afrique depuis Abidjan.



La récente élection de l’opposant Julius Maada Bio en Sierra Leone, ou celle de George Weah au Liberia, montre une dynamique qui anime l'Afrique de l’Ouest depuis dix ans : ces pays ont presque tous connu une alternance au sommet de l’État. Cinq grandes raisons expliquent la débâcle des « sortants ».

Tribune. C’est un fait. Ces dix dernières années, à l’exception du Togo, tous les pays d’Afrique de l’Ouest ont, d’une manière ou d’une autre, connu une alternance au sommet de l’État. Dernier exemple en date : la Sierra Leone. Le 31 mars, l’opposant Julius Maada Bio a été élu face à Samura Kamara, candidat du parti présidentiel sortant.

Quelques mois plus tôt au Liberia, le 26 décembre 2017, c’est Joseph Boakai, qui se présentait lui aussi pour la formation au pouvoir, qui avait été battu par George Weah. Au début de la même année, Yahya Jammeh, à la tête de la Gambie depuis vingt-deux ans, avait été tenu en échec par Adama Barrow, quasi inconnu jusque-là.

La débâcle des « sortants »

En 2016 au Ghana, le président sortant, John Dramani Mahama, avait dû s’incliner face à Nana Akufo-Addo, tandis qu’au Bénin Patrice Talon faisait mordre la poussière à Lionel Zinsou, pourtant soutenu par le chef de l’État.


Et la liste est encore longue, du Nigérian Muhammadu Buhari, victorieux face à Goodluck Jonathan en 2015, à Alassane Ouattara élu, contre Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire en 2010, en passant par Macky Sall, tombeur d’Abdoulaye Wade au Sénégal en 2012.

Même lorsque l’alternance a découlé d’une révolution (au Burkina Faso en octobre 2014) ou d’un coup de force (en Guinée en décembre 2008 ou au Niger en février 2010), les candidats finalement élus appartenaient à l’opposition.


Conserver le pouvoir est-il plus difficile que de le prendre ?


Plusieurs raisons expliquent la débâcle des « sortants », mais nous en retiendrons cinq. La première relève d’une évidence politique, qui n’est pas le propre de l’Afrique de l’Ouest : au XXIe siècle, les peuples ont, dans leur très grande majorité, une soif d’alternance et de renouvellement de leurs classes dirigeantes.
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