Économie
Togo : le niveau d’investissement des entreprises en baisse
Publié le vendredi 11 mai 2018 | Full News
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Cérémonie d`ouverture de la 1ère session ordinaire de l`année 2017 du Parlement togolais Lomé, le 04 avril 2017. Palais des Congrès. Rentrée solennelle de l`Assemblée Nationale du Togo. Cérémonie d`ouverture de la 1ère session ordinaire de l`année 2017 du Parlement togolais en présence de neuf délégations étrangères invitées parmi lesquelles figurait celle de l`Allemagne.
MM. MEBA, président de la CCIT et Kodjo ADEDZE, Commissaire général par intérim de l`OTR |
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- 16/4/2018
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Au Togo, le niveau d’investissement des entreprises enregistre une baisse de 18,6% en 2017 par rapport à son niveau de 2016. C’est une information révélée par l’enquête de prévision macroéconomique présentée à Lomé.
L’enquête est réalisée sur «un échantillon de deux cents (200) entreprises tirées dans une base de sondage constituée à partir des données de l’Office togolais des recettes (OTR) mises à jour jusqu’en 2015 », a précisé le secrétaire général du ministère de l’économie et des finances, Badanam PATOKI.
La publication de ce rapport a pour but « d’actualiser les données relatives aux principaux indicateurs relatifs à la situation économique des entreprises notamment le niveau de production et d’investissement, les échanges de biens et services avec le reste du monde pour les années 2016 et 2017 ainsi que les prévisions pour l’année 2018 », soulignait M Badanam PATOKI.
Selon ce même rapport, le taux de croissance de production attendu en 2017 est de 2,6% contre 6,6% en 2016. Le chiffre d’affaires croîtrait de 2,0% contre 3,3% en 2016. La valeur ajoutée connaitrait une décélération, passant de 3,6% en 2016 à 3,2% en 2017.
Sont prises en compte dans l’enquête, la situation financière, le niveau d’activité, la production et l’investissement, les contraintes de production, l’évolution du niveau de stocks, l’exportation, l’importation, le chiffre d’affaires et l’évolution de l’effectif des salariés aussi bien temporaires que permanents. Elle concernait principalement les secteurs secondaires et tertiaires. Bref, il faut souligner que cette cinquième enquête de prévision macroéconomique publiée par le ministère de l’économie et des finances révèle « globalement un ralentissement du rythme de croissance».
Carlos TOBIAS
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