Représentants de compagnies minières internationales, d’investisseurs et de fournisseurs de technologie de pointe se sont retrouvés la semaine dernière à Londres, aux côtés de responsables gouvernementaux du Sahel et d’Afrique de l’Ouest, une région où l’exploration et l’exploitation minières ont pris de l’ampleur ces dernières années.
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- « Graphite, ah oui oui… »
C’est une conversation en aparté entre participants au salon de Londres dédié au secteur minier au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Cette sous-région du continent a d’énormes potentialités et les différents pays concernés en sont conscients, selon Christian Mion, directeur chez EY (ex Ernest & Young) et l’un des 12 associés du secteur minier.
«La plupart des pays d’Afrique de l’Ouest ont investi massivement et de manière intelligente, à la fois dans l’élaboration de codes miniers ayant un esprit de situation gagnant – gagnant, toujours attractif et à la fois de développer parallèlement un certain nombre de politiques d’investissement qui font que sur la scène internationale où la compétition fait rage, les investisseurs regardent aujourd’hui l’Afrique de l’Ouest avec beaucoup plus d’intérêt, en se sentant mieux sécurisés que dans le passé. »
Alors que de nouvelles mines sont mises en exploitation dans la sous-région ouest-africaine, les explorations se poursuivent afin de trouver de nouveaux gisements, en particulier des minéralisations aurifères, explique Laurent Millo, directeur de la géologie pour l’Afrique de l’Ouest chez Acacia Mining.
«La sous-région n’est pas encore complètement explorée. Il y a encore de vastes portions de terrains qui n’ont pas fait l’objet de prospection minière et donc il y a un potentiel énorme en Afrique de l’Ouest d’un point de vue prospection et recherche. »
Un accord de prospection ne conduit pas toujours à l’exploitation minière
La Guinée est aujourd’hui l’un des pays d’Afrique de l’Ouest qui place le secteur minier parmi ceux qui peuvent favoriser la croissance économique.