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Le cadre stratégique de la CEA pour 2018-2019 approuvé par la Conférence des ministres

Publié le mercredi 23 mai 2018  |  CEA
5ème
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
5ème séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale consacrée au vote de la loi de finances rectificative, gestion 2017
Lomé, le 21 novembre 2017. La 5ème séance plénière de la 2ème Session ordinaire de l’Assemblée nationale a été consacrée au vote la loi de finances rectificative, gestion 2017. Avec ce vote, la loi de finances s’équilibre à 1.412 milliards en dépenses et en recettes contre 1.227 milliard initialement prévus. L’adoption de cette loi de finances rectificative ouvre la voie à l’étude du budget de l’Etat exercice 2018 dont les travaux en Commission commenceront incessamment. L`argentier du Togo, Sani Yaya.
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Le cadre stratégique révisé de la Commission économique pour l’Afrique pour 2018-2019 a été approuvé par la 51ème session de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du développement économique qui s’est tenue à Addis-Abeba.

La Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, a présenté le cadre stratégique révisé de l’organisation à la réunion.

Elle dit que les réformes verront la CEA s’élever au rang de groupe de réflexion digne du continent et un qui est bien placé pour soutenir les aspirations de croissance et de prospérité de l’Afrique, ajoutant que l’institution vieille de 60 ans travaille maintenant plus sur les questions de gouvernance.

Le cadre résume les résultats des récentes réformes de la CEA et articule la vision de la Commission, ses objectifs généraux et son orientation programmatique.

L’institution se concentrera sur cinq domaines stratégiques :

· Renforcer la position de la CEA en tant qu’institution de premier rang fondé sur sa position et son privilège uniques d’apporter des solutions globales au continent ;

· Construire des solutions de développement viables pour accélérer la diversification économique et l’industrialisation de l’Afrique ;

· Créer des solutions innovantes pour financer des infrastructures durables, humaines, physiques et sociales pour une Afrique en transformation ;

· Apporter des solutions aux problèmes transfrontaliers, en mettant l’accent sur l’inclusion sociale ; et

· Trouver des solutions régionales en tant que contributions aux questions de gouvernance mondiale, ainsi que développer des connaissances pour défendre et gérer les défis de la prochaine génération en Afrique.

Dans son discours d’ouverture lors de la réunion, qui avait pour thème « Zone de libre-échange continentale africaine : créer une marge d’action budgétaire en faveur de l’emploi et de la diversification économique », Mme Songwe déclare jour qu’une nouvelle division axée sur le secteur privé est en cours de création. La division, dit-elle, sera en mesure de répondre aux demandes des États membres concernant l’implication du secteur privé dans la discussion et la mise en œuvre de la ZLECA.

« Après tout, la ZLEC concerne le commerce, la fabrication. Il s’agit essentiellement d’encourager le secteur privé à embaucher nos jeunes. Nous voulons nous assurer que nous créons le bon environnement pour que cela fonctionne », précise-t-elle.

La Patronne de la CEA indique que la première orientation stratégique qu’elle prend consiste à « reconvertir le personnel de la CEA pour pouvoir entrer dans le nouvel environnement panafricain où nous parlerons de marchés de capitaux, de l’intelligence artificielle, de nouvelles technologies, où l’Afrique peut augmenter sa productivité en utilisant ces nouveaux outils sur le marché pour brûler les étapes ».

« Nous n’avons pas nécessairement besoin de suivre le rythme de l’Asie de l’Est. Nous pouvons être plus rapide, nous pouvons faire mieux et la CEA se réorganise pour cela », informe MmeSongwe.

Elle dit que l’Afrique doit innover et trouver de nouveaux moyens de financer sa croissance et son développement et s’assurer que les jeunes aient de l’espoir et jouissent de la prospérité sur le continent. La CEA aidera les États membres à y parvenir.

Mme Songwe dit qu’il y a beaucoup de discussions sur l’Afrique et ce que celle-ci fait et ne fait pas, mais ajoute que le continent a besoin que le monde extérieur croie en elle.

«Nous devons être capables de défendre l’Afrique. Sur la scène mondiale, au G20 au FMI, à la Banque mondiale, au G7. Et la CEA se positionne pour avoir une position à défendre, notamment sur les Flux financiers illicites, et cela nous ramène à la question de la lutte contre la corruption », affirme-t-elle.

«Nous savons sur le continent et venant du rapport Thabo Mbeki que nous ne pouvons pas lutter seul contre la corruption. Nous avons besoin de nos partenaires sur le continent et à l’extérieur, pour nous soutenir. Donc, j’espère que la CEA peut aussi être un défenseur des problèmes du continent ».

Ont pris part à la réunion, les ministres africains des finances, de l’économie et de la planification ainsi que les gouverneurs des banques centrales.
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