Les résultats de l’opération conjointe de lutte contre la criminalité transfrontalière entre le Togo, le Bénin, le Burkina Faso et le Ghana, baptisé Koudalgou 2018 a été présenté en début de week-end dernier.
Les ministres en charge de la Sécurité dans les quatre pays, présents à Lomé dressent un bilan global de 202 personnes interpellées.
Au Togo, particulièrement, l’opération a permis de mettre aux arrêts, 95 personnes pour trafic d’enfants, détention illégale de moto, de fusils et de carburant. Elle a permis de sécuriser les localités frontalières togolaises de Nayergou à l’Ouest de la frontière avec le Ghana en passant par Tchamanga à l’Est de la frontière du Bénin jusqu’à la hauteur de Mandouri puis à Cinkassé au Nord.
L’opération Koudalgou 2018 s’est déroulé du 15 au 17 mai 2018 et a mobilisé 2.902 forces de sécurité et de défense du Togo, du Bénin, du Burkina Faso et du Ghana avec à la carte des actions de consultations médicales foraines et des distributions de vivres.
Selon le ministre béninois en charge de Sécurité, « cette opération Koudalgou 2018 a été un succès spectaculaire ».
Pour le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Yark Damehame, cette opération est un message de «dissuasion» à l’endroit des malfaiteurs et de «confiance» à l’endroit des populations.
«Aujourd’hui, c’est devenu un passage obligé pour nos Etats de se mettre ensemble, de mutualiser nos moyens et nos forces pour tranquilliser nos populations. Nous avons les mêmes réalités et si au niveau des délinquants, il n’y a pas de frontière, il ne nous appartient pas de bâtir des frontières politiquement. Notre sous-région est très fragile et nous devons tout faire pour éviter la dérive », a-t-il martelé.
Les investigations se poursuivent pour mettre la main sur d’autres malfrats.