Des tonnes de conteneurs de faux tecks sont saisies par les autorités du Togo depuis 2015 aux exploitants. Une situation qui, au jour le jour rend la vie difficile à ces commerçants qui ont des obligations vis-à-vis des clients, des institutions financières et des propriétaires des entrepôts. En conférence de presse ce mardi 22 mai 2018, à Lomé, le SYTREBACT, le SARIEF et le SEBOPLAT ont manifesté de nouveau leur mécontentement et supplient les autorités à pencher sur le dossier ; et plaident pour une assistance des centrales syndicales.
Les syndicats demandent au gouvernement la reprise des consultations sur le dossier des faux tecks. «Nous demandons aux autorités la reprise de notre dossier. Nous avions toujours eu à demander à ce que les produits que nous avions eu avant la date du moratoire soient restitués.
Il était question depuis le 22 septembre 2017 où nous avons été reçus par les émissaires du gouvernement (les Ministres Yark Damehame, André Johnson et Nisao Gnofam) sous l’instruction du Premier ministre qu’un comité de travail soit mis sur pied pour se pencher sur le dossier. Depuis là jusqu’à ce jour, le comité tarde à venir. Nous avons décidé d' organiser de nouveau une conférence de presse pour relancer les autorités, les appeler de nouveau, les solliciter et les supplier pour que ce comité soit mis sur pied », a expliqué le porte-parole des trois syndicats, M. Richard Dansou.
Dans une déclaration lue par M. Georges REDAH, Exploitant, à cette conférence de presse, les exploitants affirment être en relations conflictuelles avec leurs partenaires que sont les institutions financières et leurs clients chinois, à cause de leur incapacité de les rembourser à l’échéance les emprunts obtenus. A cela disent-ils, s’ajoutent les menaces et les pressions exercées par les propriétaires des parcs de bois qui exigent de libérer les lieux.