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Togo-Suivi de la situation des droits de l’Homme : Des personnalités de la société civile s’organisent en une plateforme dénommée «PANEL WATCH»

Publié le jeudi 24 mai 2018  |  Societe civile media
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© Autre presse par Societe civile media
Suivi de la situation des droits de l’Homme : Des personnalités de la société civile s’organisent en une plateforme dénommée «PANEL WATCH»
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Société Civile Média) – L’initiative est osée et contribuera sans nul doute à assurer un suivi efficace, par la société civile togolaise, de la situation des droits de l’Homme au Togo. Le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH), en collaboration avec Alternative Leadership Group (ALG), le Conseil Episcopal Justice et Paix (CEJP), Clinique d’Expertise Juridique et Sociale (CEJUS) et d’autres associations, a, avec l’appui technique du bureau Afrique du CCPR Centre, mobilisé un certain nombre de personnalités émanant de la société civile togolaise réunies au sein d’un Panel d’experts indépendant dénommé PANEL WATCH.

Porté sur les fonts baptismaux le 09 février 2018 à l’hôtel EDA-OBA lors d’une table ronde, le PANEL WATCH se veut une plateforme alternative et indépendante d’évaluation et de suivi de la mise en œuvre des recommandations formulées à l’Etat togolais dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU), des organes des traités des Nations Unies (Comité des droits de l’Homme, Comité contre la torture…) mais aussi au niveau des mécanismes africains notamment la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP).

Plus de deux mois après son lancement officiel, ce Panel a tenu sa toute première réunion le vendredi 18 mai 2018 dans les locaux du Programme de Consolidation de l’Etat et du Monde Associatif (PROCEMA). Etaient présents à cette réunion, des personnalités connues pour leur engagement notamment les avocats Jean Yaovi Degli, Sylvain Attoh-Messan, Rustiko Lawson Bankou, des femmes leaders (Michèle Aguey, Mélanie Sonhaye-Kombate, Mimi Soedjede, Rolande Aziaka…), des responsables d’associations (Séna Alouka, Mahoule Spéro, R-Père Gustave Sanvee entre autres).

La particularité de ce Panel est qu’elle a intégré aussi en son sein des médecins à l’instar des Docteurs Moise Fiadjoe, Michel Kodom) ainsi que des journalistes et des personnalités issues des associations de jeunes et des groupes vulnérables (personnes en situation de handicaps, personnes âgées notamment).

A en croire M. André Kangni AFANOU, Coordonnateur Afrique du centre pour les Droits Civils et Politiques, la mise sur pied de ce Panel obéit à la conviction selon laquelle « Si des personnalités de la société civile togolaise, reconnues pour leur crédibilité et leur expérience, analysent la situation des droits humains dans le pays sur la base des valeurs universelles et des standards internationaux, formulent des recommandations pertinentes pour améliorer le cadre légal et opérationnel de mise en œuvre, et mènent des plaidoyers dans ce sens, alors le Togo connaîtra une diminution très sensible des violations et sera un modèle pour les autres pays ».

Ce Panel se fixe ainsi un double objectif à savoir: évaluer la mise en œuvre par l’Etat togolais des recommandations des différents mécanismes internationaux, notamment au niveau de l’ONU, en matière de protection des droits de l’homme; formuler des propositions de recommandations pour faire évoluer la situation des droits de l’Homme dans le pays.

La première réunion a offert aux membres de ce Panel l’occasion de mieux se connaitre entre eux et de s’approprier la mission et les objectifs du Panel. Les participants ont aussi saisi l’occasion pour échanger à propos des défis actuels qui se posent au Togo notamment en matière de libre exercice de la liberté de manifestation.


Notons qu’à l’ouverture de la réunion, M. Henri VALOT, Coordinateur du Pro-CEMA a exprimé sa satisfaction d’accueillir autant de fortes personnalités de la société civile dans ses locaux. Il a souligné que son Programme est heureux d’accompagner une telle initiative surtout qu’elle est de nature à mieux organiser la société civile pour suivre la situation des droits de l’Homme et engager, à cet effet, un plaidoyer auprès de l’Etat. M.Valot a d’ailleurs profité pour relever que « la création d’un environnement propice aux organisations de la société civile est un engagement pris par les Etats » et que la société civile est bien fondée à demander le respect de ses droits essentiels que sont la liberté d’association, d’assemblée, d’expression et enfin, d’accès à l’information ».

La prochaine réunion du Panel WATCH est prévue pour le mois de juin.




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