Le patron de Facebook a fait face mercredi aux députés européens après le scandale de divulgation des données par Cambridge Analytica. Son audition à Bruxelles a été largement commentée par la presse allemande.
Face aux eurodéputés , Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a présenté ses excuses. Ces excuses font suite au scandale de l’utilisation des données personnelles des utilisateurs du réseau social américain par la firme Cambridge Analytica. Mais cela n’a pas suffi à convaincre certains éditorialistes en Allemagne qui sont, en quelque sorte, restés sur leur faim.
Les députés ont posé une série de questions à Mark Zuckerberg auxquelles il n’était pas tenu de répondre directement. Il lui a été réservé le droit d’apporter une réponse après avoir noté toutes les interrogations des élus européens. "Zuckerberg en a donc profité pour esquiver toutes les questions cruciales et importantes en balançant comme d'habitude des excuses toutes faites", regrette la Handelsblatt.
Le journal de Düsseldorf estime, par ailleurs, que l’audition du milliardaire s’est révélée être mauvaise pour la démocratie. "Finalement, on a eu l’impression que Facebook n’a pas pris au sérieux les parlementaires européens, qui ne lui ont donné aucune raison de le faire", conclut le quotidien.
Le passage du directeur général de Facebook n’a pas permis non plus d’éclaircir un certain nombre d’interrogations, reconnaît de son côté la Heise online. Toutefois le journal en ligne estime que son attitude est en adéquation avec la stratégie de communication de son entreprise. Une stratégie qui ressemble à un mur, ajoute la Heise online, qui note aussi la lassitude des journalistes face aux phrases creuses du dirigeant de Facebook ou encore face aux liens qui redirigent vers les pages d’aide du réseau social.... suite de l'article sur Autre presse