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Kigali balaie les critiques sur son mode de gouvernance

Publié le vendredi 25 mai 2018  |  DW Afrique
Edem
© Autre presse par PAX AFRICANA
Edem K. KODJO, ex SG de l`OUA devenue UA, assiste à une réunion du Comité restreint de l`Union Africaine à Kigali, sur invitation du Président Paul KAGAME du Rwanda.
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Après la visite officielle de Paul Kagame en France où il a été reçu par Emmanuel Macron, plusieurs organisations de défense des droits humains s’offusquent de l'état de la démocratie au Rwanda. Mais Kigali se défend.



Mercredi, Emmanuel Macron a annoncé le soutien de la France à la candidature de la ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo, à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie. Ce soutien survient en pleine critique sur les méthodes de gouvernance de Paul Kagame.

Pour ces voix critiques, en recevant le président rwandais à l’Élysée, Emmanuel Macron nie les multiples violations des droits de l’Homme imputées au régime de Kigali.

Selon le président de la FIDH, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme, Florent Geel, "la France doit plutôt défendre les valeurs de démocratie, de respect des droits humains et non apporter son soutien à des régimes autoritaires comme celui de Kigali."

"Effectivement, le Rwanda a une Constitution assez restrictive en ce qui concerne le jeu politique et politicien. C’est une Constitution qui dérive du génocide. Il y a une sorte de limitation", admet le politologue rwandais Jean-Paul Kimonyo, qui est aussi conseiller spécial de Paul Kagame qui a publié en novembre 2017 aux éditions Karthala un ouvrage intitulé "Rwanda demain".


Prisonniers politiques



Pourtant, le modèle économique rwandais est pris en exemple sur le continent africain et même au-delà. Des avancées qui sont écornées par la détention de plusieurs personnalités politiques. Parmi elles, l’opposante Victoire Ingabire, condamnée en 2013 à 15 ans de prison ferme. Une autre, Diane Shima Rwigara, se trouve elle aussi en prison, dans l’attente de son procès.

"Certains des acteurs dont vous parlez sont des acteurs qui voulaient faire reculer le Rwanda. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Si le Rwanda était honoré par l'élection de sa ministre des Affaires étrangères à la tête de la Francophonie, je pense justement que les gens qui feraient ce choix-là seront suffisamment clairvoyants pour voir qu'effectivement il y a un processus démocratique au Rwanda qui répond aux objectifs de sa population", se justifieJean-Paul Kimonyo.

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