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L’Afrique dépense 7 milliards de dollars par an pour ses importations de riz

Publié le jeudi 31 mai 2018  |  Jeune Afrique
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L'Afrique dépense plus de sept milliards de dollars par an pour ses importations de riz, indispensables pour sa sécurité alimentaire, alors que le continent est doté d'un grand potentiel de production, ont déploré mercredi des experts à Abidjan.

« Malgré une hausse de la production rizicole, l’Afrique importe chaque année près de 24 millions de tonnes (…) d’un coût de sept milliards de dollars » (6 milliards d’euros), a annoncé le Sierra-Léonais Harold Roy-Macauley, directeur général d’Africa-Rice, une organisation intergouvernementale regroupant 26 pays d’Afrique de l’Ouest, du centre et de l’Est.

« L’Égypte est le seul pays d’Afrique qui est autosuffisant. La Côte d’Ivoire l’est à 50%, Madagascar entre 70 et 75% », a poursuivi Harold Roy-Macauley, soulignant que l’Afrique est « dotée d’un grand potentiel de production ».

Rendre les paysans « bankables »
Pour combler le déficit de cette céréale, aliment de base dans de nombreux pays africains, Africa-Rice veut faciliter l’accès au marché et aux crédits bancaires pour les petits exploitants.

« Il faut rendre les paysans « bankables » (rentables). Ici les paysans n’ont pas accès aux financements, or il faut que les gens soient indépendants pour travailler avec le secteur privé. Il faut rendre les paysans hommes d’affaires et les rendre crédibles auprès des banques », a plaidé Harold Roy-Macauley.

« 70% des pauvres vivent en zone rurale. Et vu les croissances démographiques attendues d’ici 2030, la productivité agricole devra doubler. Et elle devra encore doubler entre 2030 et 2050 », a affirmé de son côté Patrick Houben, responsable Développement rural et Ressources naturelles au sein de la délégation de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, qui soutient financièrement Africa-Rice depuis des années.


« L’agriculture en Afrique subsaharienne en particulier demeure un moteur de croissance économique des plus importants, et les objectifs de développement durable concernant la pauvreté et la faim passeront par l’augmentation de la productivité de travail des petits exploitants agricoles », a affirmé M. Houben.

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