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Rafles des forces de l’ordre : les cas qui inquiètent la coalition des 14

Publié le lundi 4 juin 2018  |  GLOBAL ACTU
Défilé
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Défilé militaire et civil à la faveur des 58 ans de l’accession du Togo à la souveraineté Internationale
Lomé, le 27 avril 2018. Place des fêtes à Lomé II. Défilé militaire et civil à la faveur des 58 ans de l’accession du Togo à la souveraineté Internationale. Il s’est déroulé sous le regard du Président de la République Faure GNASSINGBE, du Premier Ministre, du Président de l’Assemblée Nationale, des présidents des institutions de la République, des ministres, des députés à l’Assemblée et d’une foule nombreuse. Ces citoyens ont défilé au son de la musique des Forces Armées Togolaises (FAT) et d`instruments traditionnels de civils.
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Sur la table de discussion avec la commission de la CEDEAO et les représentants des facilitateurs, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition a fait cas des ‘rafles’ et des ‘violences’ des forces de l’ordre dont font l’objet les populations dans certains quartiers périphériques de la capitale togolaise, Lomé.

Dans l’émission « D12 » de la radio Pyramide FM ce dimanche, Nador Awuku, vice-président du Comité d’action pour le renouveau (CAR), parti politique membre de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, est largement revenu sur les cas qui inquiètent. Il a parlé d’un meunier, d’une femme enceinte et de deux hommes déposés à la prison civile de Lomé.

Selon lui, dans un quartier périphérique de Lomé, un meunier a été victime de ces rafles. Cet homme, à la fin de son travail journalier, s’est fait une belle pâte à 19 heures et est allé chercher une sauce chez la bonne dame d’à-côté pour l’accompagner. Mais ce soir-là, il ne pourra pas savourer sa pâte. Interpellé, c’est à la gendarmerie qu’il va se retrouver. Il fut libéré après trois jours.

Il a aussi touché du doigt une femme enceinte qui, ne retrouvant pas son enfant, est sortie de la maison et vociférait son nom. Elle a été interpellée par la gendarmerie et c’est dans ses locaux qu’elle va accoucher de son enfant.

«C’est une connaissance à moi, c’est une sœur. Pourquoi je viendrai ici raconter des histoires aux auditeurs ?», a-t-il indiqué.


Le plus inquiétant, a-t-il souligné, c’est particulièrement le cas de deux hommes qui sont à la prison civile de Lomé et qui, pour des raisons de santé, sont envoyés au cabanon. « L’un des deux a les testicules cassés parce qu’on l’a tellement piétiné, il est très souffrant et l’autre a tellement été tabassé qu’il n’y a pas de partie de son corps qui ne lui fait pas mal », a-t-il relevé.

La délégation de la coalition des 14 dit avoir présenté samedi dernier ces cas à la délégation de la CEDEAO et aux représentants des présidents facilitateurs. « Nous avons dit à la délégation de la CEDEAO que pour ces cas, on n’a pas besoin d’aller dans une salle de dialogue pour demander leur libération », a souligné le vice-président du CAR.

Une liste de 60 personnes a été remise au président ghanéen, Nana Akufo Addo, rappelle-t-il, pour que celui-ci veille à leur libération.
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